L’homme soupçonné d’avoir violé une lycéenne lundi 6 mai à Toulouse a été disculpé par l’enquête. L’adolescente avait inventé son attaque de toutes pièces.
Il a passé de nombreuses heures en garde à vue en raison d’un grave mensonge. L’homme de 26 ans arrêté lundi soir, dans le secteur Soupetard à Toulouse, et soupçonné d’avoir violé une jeune fille de 16 ans, a été libéré ce mercredi matin.
L’enquête menée par la Division de la criminalité territoriale a établi que la prétendue victime avait menti. Non seulement cet homme, inconnu de la loi, ne l’a pas agressée, mais l’adolescente n’aurait tout simplement pas été agressée.
Contradictions
Cette dernière a raconté, lundi soir, avoir été abordée par un prédateur alors qu’elle attendait un bus à la sortie des cours. Sous la menace d’un couteau, il l’aurait forcée à monter dans une voiture où elle aurait été retenue captive.
Dans un lieu isolé, elle aurait alors subi un acte sexuel avant d’être relâchée à proximité d’un complexe sportif. « L’enquête a relevé des contradictions entre les déclarations de la jeune fille et les éléments du dossier, notamment sur ses déplacements. L’utilisation des images des caméras de vidéoprotection ne correspondait pas à ses déclarations », explique un proche du dossier.
Très confus
Entendue par la police, la lycéenne a finalement reconnu qu’elle avait complètement inventé son attaque et qu’elle n’avait jamais rencontré l’homme qu’elle accusait. « Elle est restée très confuse quant aux raisons de ses déclarations et pourrait être psychologiquement perturbée. »
La garde à vue de l’homme accusé à tort a donc été levée en milieu de matinée.