Deux chambres, deux atmosphères. Huit jours après avoir assisté, avec la famille, la cérémonie d’inauguration avec une grande fanfare du président des États-Unis Donald Trump, Bernard Arnault a présenté les résultats annuels du LVMH devant un public d’analystes financiers, assis sagement dans l’auditorium depuis le siège du siège du quartier Groupe de luxe situé sur Avenue Montaigne à Paris, mardi 28 janvier.
Alors que le marché mondial du luxe a chuté de 2% en 2024, selon Bain & Company, tous s’attendaient à ce que M. Arnault une analyse de la situation économique mondiale et, également, l’annonce de mesures pour relancer ses marques de mode, qui génèrent 75% de son bénéfice d’exploitation. Le sort de Dior et Tiffany & Co était surtout dans toutes les têtes. Les analystes financiers avaient partiellement faim.
« Une fois n’est pas personnalisé, je n’annoncerai pas les résultats d’enregistrement »Convenu à l’entrée du PDG du groupe de luxe, numéro un mondial du secteur, propriétaire de Louis Vuitton. Le bénéfice net de LVMH a chuté de 17% pour être établi à 12,6 milliards d’euros en 2024, pour un chiffre d’affaires de 84,7 milliards d’euros, de 2% par rapport à 2023. Sa marge d’exploitation s’est déroulée à 23,1% contre 26,5% en 2023.
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