Visage emblématique du département des sports depuis de nombreuses années, Laurent Luyat a bénéficié d’un nouveau coup de pouce du destin en vue des Jeux de Paris.
Laurent Luyat s’apprête à vivre un été particulièrement chargé. Car après le Tour de France, lors duquel il présentera notamment Vélo-Club, l’Isérois enchaînera avec les Jeux Olympiques de Paris, qui occuperont les antennes de France Télévisions 24 heures sur 24 ou presque. L’ancien présentateur de Stade 2 sera également particulièrement présent à l’antenne.
Car comme prévu depuis que le retrait de Michel Drucker a été officialisé en raison de ses problèmes de santé, Laurent Luyat, qui sera sur le plateau tous les jours de 18h30 à 23h, officiera également aux côtés de Léa Salamé aux manettes. « Quelle Jeux », le talk-show qui clôturera chaque jour de la quinzaine olympique sur France 2. Si France Télévisions n’a pas encore communiqué en détail son projet pour les JO, Michel Drucker lui-même a récemment révélé au micro d’Europe 1 l’identité de son remplaçant.
En première ligne grâce au limogeage de Pierre Sled
Touché, comme tous les journalistes du service des sports, par la décision de la direction de France Télévisions de confier la présentation du programme phare des Jeux olympiques à Léa Salamé, Laurent Luyat a finalement été sauvé par la santé déclinante de Michel Drucker. Et ce n’est pas la première fois que le natif de Grenoble profite directement des malheurs d’un collègue… Lors des Jeux de Sydney en 2000, il était en tête de l’affiche grâce au limogeage de Pierre Sled.
« Patrick Chêne, directeur du département des Sports à l’époque, m’a sélectionné pour les JO de Sydney. Il a décidé en janvier que j’allais être l’un des trois présentateurs, avec Gérard Holtz et Pierre Sled. Il était prévu que je m’occupe du temps correspondant à la nuit en France (de 23h à 5h du matin). Puis Charles Biétry remplace Patrick Chêne et il choisit de se séparer de Pierre Sled. Et en juin, Gérard Holtz a accepté de présenter le JT de 13 heures sur France 2 à la rentrée. il a expliqué cet hiver, ajoutant : « Il ne me restait donc plus que moi pour faire seize heures d’antenne ! Finalement, Christophe Josse est entré en service et nous a présenté les JO à deux. Nous travaillions chacun huit heures par jour, en alternance par périodes de quatre heures. J’ai donc débuté directement aux JO, mais il n’était pas prévu que je m’occupe des sections phares. »
