La nouvelle a été annoncée ce jeudi matin lors d’un comité social et économique. D’ici cet automne, l’usine Stellantis de Rennes va se séparer de son atelier de fabrication d’outillages d’embouteillage qui sera délocalisé en Asie, a-t-on appris auprès des syndicats.
En 2021, l’usine de Sochaux avait déjà subi le même sort et il en sera de même dans les prochaines années pour les sites de Tychy (Pologne) et Mirafori (Italie). Contactée, la direction de l’usine Stellantis de La Janais a confirmé l’information, justifiant sa décision par « le contexte ultra-concurrentiel » dans le secteur automobile.
« Un non-sens écologique » pour la CFDT
« La direction justifie son choix par des raisons économiques, l’aspect social et écologique est inexistant, a réagi Laurent Valy, délégué syndical CFDT, dans un communiqué. C’est un non-sens écologique de produire des milliers de tonnes d’outillages en Asie pour équiper des lignes de production en Europe. Nos usines automobiles Stellantis en Europe deviendront dépendantes de la livraison d’outillages en provenance d’Asie avec tous les risques que cela implique, notamment au vu de la situation géopolitique. »
Les 82 salariés qui travaillaient dans l’atelier seront réaffectés à d’autres postes de l’usine, notamment dans l’atelier d’injonction plastique qui doit être construit pour équiper le futur véhicule, attendu en 2025.
