Malgré la polémique, l’UNRWA (Office de secours et de travaux des Nations Unies pour les réfugiés de Palestine) reste en lice pour le prix Nobel de la paix 2024, dont le lauréat sera annoncé le 11 octobre.
Cette candidature suscite des interrogations, notamment suite aux révélations de Tsahal sur l’implication présumée de membres de l’UNRWA dans les activités du Hamas à Gaza. Les éléments de preuve suggèrent que des infrastructures terroristes pourraient avoir été cachées dans les locaux de l’organisation.
Face à cette situation, l’ONG israélienne Im Tirtzu a lancé une pétition appelant le comité Nobel à reconsidérer sa décision. A ce jour, près de 12 000 personnes ont signé ce texte adressé au Peace Research Institute d’Oslo, chargé de sélectionner les lauréats. Shai Rosengarten, directeur d’Im Tirtzu, estime qu’attribuer le Nobel à l’UNRWA serait un « échec moral » qui ternirait la réputation du prix.
Cependant, l’UNRWA n’est pas le seul candidat controversé. La Cour internationale de Justice (CIJ) figure également sur la liste, notamment pour ses décisions concernant Israël et la Russie.
Du côté israélien, deux organisations se démarquent parmi les nominés :
EcoPeace Middle East, une ONG environnementale fondée par Gidon Bromberg, qui œuvre pour la paix à travers des projets écologiques transfrontaliers.
Women Wage Peace (WWP) et Women of the Sun (WOS), deux mouvements de femmes prônant le dialogue israélo-palestinien. Leur nomination intervient dans un contexte douloureux, marqué par la perte de Vivian Silver, membre du WWP, lors des attentats du 7 octobre.
Ces candidatures mettent en lumière les efforts de la société civile pour promouvoir la paix, malgré un contexte régional tendu. Les organisations soulignent la nécessité d’une solution politique durable pour garantir la stabilité au Moyen-Orient.