Le mouvement de contestation, qui s’est généralisé dans les universités américaines, est né sur ce campus new-yorkais à la mi-avril.
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L’université américaine de Columbia (New York) a reporté, dans la nuit du jeudi 25 avril au vendredi 26 avril, la date limite fixée aux étudiants pour évacuer le campus, occupé pour protester contre la guerre à Gaza. Le bureau du président de l’université de New York, d’où est parti le mouvement de soutien pro-palestinien dans les universités, est revenu à minuit, heure locale, pour démanteler un village de tentes installé par 200 étudiants.
« Les négociations ont progressé et se poursuivent comme prévu »» a affirmé le bureau du président de l’université. « Nous avons nos revendications, eux ont les leurs »a-t-il ajouté, niant avoir demandé l’intervention de la police.
Harvard, Yale et Princeton mobilisés
Le mouvement étudiant pro-palestinien, qui s’est largement répandu dans les universités américaines, est né sur ce campus new-yorkais une semaine plus tôt. Des dizaines d’arrestations y ont été effectuées après que les autorités de Colombie ont demandé à la police de mettre fin à la manifestation, accusée par plusieurs personnalités d’attiser l’antisémitisme. La mobilisation a toutefois repris mercredi sur les campus.
Certaines universités parmi les plus prestigieuses au monde, comme Harvard, Yale ou Princeton, sont concernées par ce mouvement d’étudiants américains. Plus de 200 manifestants ont été arrêtés mercredi et jeudi à Los Angeles (Californie), Boston (Massachussetts) et Austin (Texas), où 2.000 personnes se sont à nouveau rassemblées jeudi.