L’Univers pourrait être dominé par des tachyons, des particules se déplaçant plus vite que la lumière
Dans un récent article préliminaire, deux physiciens avancent une proposition qui pourrait révolutionner notre compréhension de l’Univers. Leur théorie audacieuse suggère que notre cosmos pourrait être gouverné par des particules hypothétiques appelées tachyons qui se déplacent toujours plus vite que la lumière.
L’hypothèse des tachyons
Dans le monde fascinant de la physique théorique où les frontières de la connaissance sont sans cesse repoussées, la quête pour comprendre les mystères de l’Univers est incessante. Récemment, deux physiciens ont par exemple fait une proposition audacieuse qui pourrait potentiellement transformer notre vision fondamentale de l’Univers : l’hypothèse de tachyons. Selon la théorie, il s’agit de particules hypothétiques qui se déplacent toujours plus vite que la lumière.
Bien que leur existence soit largement contestée et contredite par les principes de la relativité restreinte, selon lesquels aucune particule ayant une masse ne peut se déplacer plus vite que la vitesse de la lumière dans le vide, les tachyons continuent de susciter l’intérêt. chercheurs en raison de leur potentiel à repousser les limites de notre compréhension.
Comment leur présence pourrait-elle changer le monde ?
Plus précisément, les chercheurs avancent l’hypothèse audacieuse selon laquelle les tachyons pourraient jouer un rôle fondamental dans notre compréhension de la composition de l’Univers. Dans ce modèle, ces particules pourraient en effet être la clé pour expliquer deux phénomènes mystérieux : la matière noire et l’énergie noire. La première est une substance invisible qui constitue la majorité de la masse de l’Univers observable, mais dont la nature exacte reste largement inconnue. L’énergie sombre est responsable de l’expansion accélérée de l’univers. Plus précisément, les chercheurs suggèrent que les tachyons pourraient être la véritable identité de la matière noire.
Concernant l’énergie sombre, rappelons que les astronomes peuvent mesurer la luminosité intrinsèque des supernovae de type Ia, ce qui leur permet de déterminer leur distance à la Terre. En comparant cette luminosité apparente à la luminosité intrinsèque attendue d’une supernova standard de type Ia, ils peuvent calculer la distance de la supernova et ainsi estimer la distance de l’objet hôte (généralement une galaxie).
En combinant les mesures de distance de plusieurs de ces supernovae à différentes distances, les astronomes peuvent alors retracer la relation entre la distance et le taux d’expansion de l’Univers. Dans le cadre de cette étude sur les tachyons, les chercheurs ont appliqué leur modèle cosmologique alternatif aux données observées sur ces supernovae. Il s’est alors avéré que ce dernier était tout aussi cohérent avec ces observations.
En intégrant des tachyons dans leur modèle, les physiciens suggèrent que ces particules pourraient ainsi fournir une explication unifiée de ces deux phénomènes cosmologiques complexes.
Quelles sont les limites de cette théorie ?
Malgré son potentiel révolutionnaire, la théorie des tachyons se heurte à de nombreuses limites. Tout d’abord, leur existence même est hautement improbable selon les connaissances actuelles en physique. En effet, la notion de voyager plus vite que la lumière soulève des questions fondamentales sur la causalité et les principes de relativité. De plus, bien que ce modèle cosmologique puisse expliquer certaines observations, il nécessite encore des tests expérimentaux rigoureux pour être validé.
L’étude des tachyons ouvre des perspectives intrigantes sur la compréhension de notre Univers, notamment en ce qui concerne la matière noire et l’énergie. Cependant, malgré l’attrait de cette hypothèse, elle relève toujours du domaine spéculatif et soulève des défis majeurs pour les modèles de physique actuels. Les recherches futures et les tests expérimentaux devront déterminer si cette théorie peut réellement se concrétiser ou si elle restera une curiosité théorique dans la quête sans fin de l’humanité pour percer les mystères cosmiques.
Les recherches de l’équipe ont été publiées dans la base de données pré-imprimée arXiv en mars.