L’Union européenne intente une action en justice contre la Hongrie de Viktor Orban pour sa loi sur la « souveraineté »
Bruxelles annonce qu’elle va engager une procédure devant la Cour de justice de l’Union européenne, dénonçant une loi en « violation » du droit européen.
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Le gouvernement nationaliste hongrois une nouvelle fois dans le collimateur de Bruxelles. La Commission européenne a annoncé jeudi 3 octobre qu’elle intenterait une action en justice contre la Hongrie pour contester la loi sur « souveraineté » adoptée fin 2023 par Budapest. Cette législation crée une autorité de contrôle destinée à empêcher « ingérence étrangère » dans le processus électoral et « protéger la souveraineté » du pays, avec de possibles peines de prison. Voir un « enfreindre » du droit européen, Bruxelles a décidé d’engager une procédure devant la Cour de justice de l’Union européenne (CJUE), alors même que la Hongrie assure la présidence tournante du Conseil de l’Union européenne jusqu’au 31 décembre.
La Commission souhaiterait que « l’affaire est traitée dans les plus brefs délais, y compris, le cas échéant, par une procédure accélérée »a déclaré un porte-parole à la presse.
L’exécutif européen a annoncé en février son « de sérieuses inquiétudes » sur le sujet et a ouvert une procédure d’infraction contre la Hongrie, avec une lettre de mise en demeure pour violations du droit de l’UE. La réponse fournie par le gouvernement hongrois n’a pas été « n’a pas été satisfaisant »a estimé en vain la Commission, qui avait réitéré ses plaintes contre cette législation en mai.
Budapest accuse régulièrement Bruxelles et « diverses organisations » étrangers, notamment américains, « distribuer des milliards d’euros » à l’opposition afin « pour influencer le choix des électeurs ». Ainsi, cette loi, mest en place à l’approche des élections européennes et municipales de juin, crée un « bureau indépendant de protection de la souveraineté » avec la mission « enquêter » sur le « Attaques illégales » menacer la sécurité nationale. Cela concerne les activités des organisations bénéficiant de financements étrangers.
Plusieurs ONG de défense des droits humains, dont Amnesty International, accusent le gouvernement hongrois de vouloir « faire taire les voix critiques« , considérant que cela pourrait être ciblé « journalistes, entreprises, syndicats, églises et municipalités ».
Les États-Unis ont également déclaré « concerné » par un « droit incompatible avec nos valeurs communes de démocratie, de liberté individuelle et d’État de droit » qui dote le gouvernement « des outils draconiens qui peuvent être utilisés pour intimider et punir des personnes dont les opinions ne sont pas partagées par le parti au pouvoir », Fidesz.