Alors que les ténors de la droite réclament la démission du leader des Républicains, le député azuréen dénonce ceux qui « s’enveloppent d’autosatisfaction pour nier la réalité des choses ».
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« L’union des droits n’est pas une fusion absorption », répète mercredi 12 juin sur France Bleu Azur Christelle D’Intorni, députée LR Riviera proche d’Éric Ciotti, au lendemain de l’annonce d’une alliance entre le RN et LR par le chef de son parti. Une grande partie de la droite a réclamé mardi la démission d’Éric Ciotti qui a déclaré vouloir former une alliance avec le RN lors des prochaines élections législatives, à quelques exceptions près comme Christelle D’Intorni, candidate à sa réélection aux élections législatives. 5ème circonscription des Alpes-Maritimes.
« Éric Ciotti en tant que président du parti a simplement décidé d’un cap, c’est un choix courageux qui était attendu par les électeurs et les militants », estime Christelle D’Intorni. Face aux critiques, l’élu, actuellement en vacances aux Bahamas, estime que « Ce ne sont que des amalgames de ceux qui s’enveloppent de bien-pensance pour nier la réalité des choses.ajoute Christelle D’Intorni. Éric Ciotti a fait ce choix pour notre pays, pas pour sa circonscription. Il a toujours gagné face à un RN très fort, face à des candidats « estrosistes ». Le problème n’est pas là. Le défi est d’entendre ce que veulent vos électeurs, ce que disent les urnes.»
De nombreuses personnalités de droite et de sa région ont qualifié Éric Ciotti de « Judas » ou de « traître » à l’esprit du général De Gaulle. « Se faire traiter de Judas par Renaud Muselier ou de traître par Christian Estrosi est très malvenu de la part de ces gens qui ont trahi leur famille politique et leurs électeurs pour sauver leur position.poursuit le député. Nous n’avons aucune leçon à tirer de ces gens. Nous ne trahissons absolument pas notre électorat, bien au contraire. Nous les écoutons, nous les entendons, et c’est pour cette raison que nous avons fait ce choix en connaissance de cause et que nous assumons nos responsabilités.
L’élu qui dit « toujours LR » et le candidat à la réélection estime que « L’union des droites n’est pas une fusion par absorption, je ne suis pas adhérent au RN. Je garde mon indépendance, ma sensibilité, je suis un élu de droite ».