Le gouverneur de Caroline du Nord, Roy Cooper, a déclaré que ce n’était « pas le bon moment » pour lui de se joindre à la course présidentielle démocrate. Il a toutefois déclaré qu’il « soutenait fermement » sa candidature contre Donald Trump.
Il était l’un des favoris. Le gouverneur de Caroline du Nord, Roy Cooper, a annoncé, lundi 29 juillet, qu’il se retirait de la course pour devenir le colistier de Kamala Harris, candidate démocrate à l’élection présidentielle américaine du 5 novembre.
La vice-présidente américaine, qui a remplacé Joe Biden dans son duel avec Donald Trump, doit annoncer dans les prochains jours qui elle a choisi comme colistier pour former avec elle ce que les Américains appellent un « ticket » pour l’élection présidentielle, et qui deviendra son vice-président en cas de victoire.
« Je soutiens pleinement la campagne présidentielle de la vice-présidente Harris. Je sais qu’elle va gagner et j’ai été honoré d’avoir été considéré pour ce rôle. Ce n’était tout simplement pas le bon moment pour la Caroline du Nord et pour moi de potentiellement être sur la liste nationale », a expliqué Roy Cooper sur X.
L’homme qui figurait parmi les favoris pour devenir le colistier de Kamala Harris a également déclaré que la vice-présidente avait une « liste exceptionnelle de personnes parmi lesquelles choisir » et a promis de travailler pour « s’assurer qu’elle gagne ».
Harris « devrait être le prochain président »
Il avait déjà publiquement soutenu le candidat démocrate le 21 juillet après l’annonce du retrait de Joe Biden.
« Kamala Harris devrait être la prochaine présidente. Je la connais depuis l’époque où nous étions procureurs généraux, et elle a ce qu’il faut pour vaincre Donald Trump et diriger notre pays avec réflexion et intégrité », a-t-il écrit sur X.
Roy Cooper était considéré comme l’un des principaux candidats pour inscrire son nom sur le ticket, rapporte ABC, en partie parce qu’il est l’ancien président de l’Association des gouverneurs démocrates.
Il pourrait ainsi prétendre étendre la portée du Parti démocrate dans les « swing states » ou États pivots, c’est-à-dire les États où l’élection sera particulièrement serrée et qui peuvent donc faire basculer une élection, comme la Floride ou la Pennsylvanie.
Lui-même est gouverneur d’un Etat qui, avec ses 15 grands électeurs, est particulièrement surveillé lors des élections. De plus, s’il devait rejoindre la campagne de Kamala Harris, il serait contraint par la Constitution de céder sa place de gouverneur à Mark Robinson, son rival républicain, pendant cette période.
Trois autres gouverneurs sont encore en lice pour devenir le colistier de Harris : Josh Shapiro, de Pennsylvanie, Andy Beshear, du Kentucky, et Tim Walz, du Minnesota. L’ancien astronaute devenu sénateur Mark Kelly pourrait également rejoindre le ticket.
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