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« J’ai eu l’impression d’être empoisonnée » : comment le Levothyrox aurait laminé le métabolisme d’une habitante du Comminges

l’essentiel
Sylvie Chéreau, habitante du Comminges en Haute-Garonne, est l’une des principales militantes pour la reconnaissance des risques du Lévothyrox. Elle explique comment le nouveau médicament a détruit son métabolisme.

« Cette épreuve m’a transformé. J’ai découvert des capacités insoupçonnées. Moi qui étais si timide, j’ai dû sortir de ma réserve pour me mobiliser, intervenir en public ou encore face aux autorités médicales qui refusaient de me croire. Les experts ont tout fait pour me discréditer en disant que j’étais déprimée et souffrais de fibromyalgie (1) », confie Sylvie Chéreau, fondatrice du collectif des victimes du nouveau Lévothyrox.

Cette mère de famille, aujourd’hui âgée de 55 ans, est l’une des premières patientes à s’en prendre au laboratoire Merck, producteur de ce médicament censé traiter la thyroïde.

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Elle raconte les mois terribles qu’elle a passés, selon elle, à cause de la prise de ce produit : « Je prends du Lévothyrox depuis 2003 suite à une ablation de la thyroïde. En mars 2017, j’ai commencé le nouveau traitement. Très vite, c’est devenu un cauchemar. l’été, c’était la descente, je souffrais de graves problèmes dermatologiques et d’une perte de cheveux importante. Je souffrais aussi d’insomnies persistantes. Son médecin essayait, comme il pouvait, de la soigner.

 » J’ai subi une multitude de traitements pour chacun des symptômes mais rien n’y faisait, ça empirait. L’écoute d’une émission de radio m’a enfin éclairé sur la situation. J’ai entendu l’actrice Anny Duperey dire qu' » Elle avait de sérieux problèmes avec le Lévothyrox. Ça a cliqué. J’ai crié de joie en me disant que je n’étais en aucun cas responsable de mon état. » Elle a immédiatement arrêté le traitement et obtenu l’ancienne version du Lévothyrox en Espagne : « En l’espace de cinq à six jours en Espagne, j’ai pu me tenir debout. à nouveau droit… Avec le recul, j’ai eu le sentiment d’avoir été empoisonné. »

(1) Cette maladie n’est pas clairement définie, elle impliquerait une combinaison de déséquilibres neurochimiques et de déclencheurs psychologiques.

Cammile Bussière

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