L’Ukraine a capturé un char T-72 russe « bricolé », une prise décisive dans la guerre d’information
Un vol qui pourrait être (très) bénéfique pour l’armée ukrainienne. Une vidéo prise sur le champ de bataille ukrainien et détaillée par Business Insider rapporte la capture stratégique d’un char russe T-72 modifié lors d’une attaque de la 60e brigade mécanisée des forces ukrainiennes, travaillant en coalition avec la brigade Azov et la 95e brigade d’assaut aérien. .
Des images tournées près de Terny, un village de la région de Donetsk, montrent une colonne de véhicules blindés russes avançant à travers champs et ciblés par des drones à vue à la première personne (FPV). Peu de temps après, la Brigade Azov a partagé des images de soldats debout à côté du char capturé.
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Une opération à haut risque
Un réservoir ? L’engin ressemblerait plutôt à un amas de cartons d’équipements de guerre électronique brouillant contre les drones, depuis les chenilles jusqu’à la tourelle.
« Il convient de noter à quel point l’installation électronique de ce véhicule est rudimentaire et carrément bâclée, les composants étant posés sur une palette en bois et attachés ensemble avec une corde.« , note The War Zone.
Selon les informations des médias spécialisés, le système a néanmoins fonctionné, jusqu’à ce que le char soit finalement stoppé par la combinaison d’un tir de drone FPV (visible dans l’une des vidéos) et d’un simple obstacle de barbelés. , qui a endommagé une de ses voies
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Les Russes ont abandonné le super-EW T-72 en état de rouler. Les soldats du 12ème NG « Azov » l’ont pris pendant la nuit et l’ont capturé.https://t.co/AAOtDtYZY9 https://t.co/litlyA28d3 pic.twitter.com/VAR6Ek0zGY
– imi (m) (@moklasen) 6 avril 2024
Dans leur retraite, les soldats russes abandonnèrent le char en état de marche : une opportunité incroyable pour les Ukrainiens, qui purent le récupérer afin de l’étudier. L’opération ne s’est cependant pas déroulée sans difficulté.
Selon des déclarations ukrainiennes relayées par The War Zone, le char immobilisé ne se trouvait qu’à environ 400 mètres des positions russes lorsqu’il a été récupéré, l’équipe de récupération travaillant de nuit pour le remettre en état de marche, faisant des allers-retours entre le char et ses positions. Au même moment, une mine aurait été localisée sous le char et aurait dû être désamorcée.
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L’étude indispensable du matériel ennemi capturé
L’installation exploitée par les Russes sur le char capturé, clairement expérimentale, est équipée d’une technologie récente de contre-mesures contre les drones FPV. Son étude est une mine d’informations essentielle pour l’Ukraine, mais aussi pour ses alliés comme les États-Unis, les capacités de guerre électronique étant parmi les secrets les mieux gardés des conflits modernes. Exploitation d’équipements étrangers (Exploitation d’équipements étrangers, ou FME) abandonnés ou capturés est une des activités majeures de la Défense américaine, rappelle The War Zone. En Ukraine, la course au déploiement de protections contre les bombardiers et les drones FPV est engagée depuis longtemps, que ce soit par le brouillage ou la tôlerie.
L’engin récupéré par les Ukrainiens illustre les difficultés rencontrées par les unités russes pour adapter leur arsenal de guerre hérité de l’ère soviétique (production du T-72 débutée au début des années 1970, héritage du T-64) aux nouvelles technologies.
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Nous en parlions récemment : des images d’un char russe absolument unique ont été publiées sur X (anciennement Twitter). Ils montrent un « char tortue » : un véhicule blindé équipé d’un « cage de flic » en acier – une expression anglo-saxonne que l’on pourrait traduire par « cage à gérer ».
Un « bricolage », certes vital pour les soldats de la machine, qui n’est pas sans rappeler celui réalisé sur un sous-marin russe Delta-IV Tula en début d’année. L’appareil est ainsi apparu sur les images enregistrées équipé d’une cage anti-drone au sommet de sa tour de guet.