Lors d’une conférence de presse ce jeudi à la veille de la réception de Rennes en Ligue 1, Luis Enrique a été interrogé sur ses relations difficiles avec la presse. Le technicien parisien a confirmé qu’il serait prêt à débourser une grande partie de son salaire pour ne plus être obligé de répondre aux journalistes.
Personnage central d’un documentaire Movistar+ en trois épisodes qui sera diffusé à partir de lundi prochain, Luis Enrique n’entend pas commenter les « phrases sorties de leur contexte ». Parmi les premiers extraits publiés, l’un d’eux montrait l’entraîneur du PSG assurant qu’il n’aurait pas entraîné l’équipe à l’époque du trio Mbappé-Neymar-Messi. « Si seulement l’équipe avec le meilleur joueur du monde gagnait des titres, le PSG aurait huit Ligues des Champions… et il n’en a aucune », affirme Luis Enrique dans le documentaire, ne se sentant pas en phase avec l’ancienne politique de recrutement parisienne. Interrogé sur cette sortie ce jeudi en conférence de presse, le technicien a esquivé la question : « Je ne me souviens de rien ».
Luis Enrique a néanmoins tenu à apporter une précision plus générale : « Toute phrase sortie de son contexte dans un documentaire, je ne la commenterai pas ». L’ancien sélectionneur de l’Espagne a également précisé : « Ce que j’ai dit, je le pense, c’est mon opinion », tout en rappelant qu’il y a souvent un contexte bien précis à prendre en compte.
« Je n’aurais aucun problème à m’en passer »
Dans ce même documentaire, Luis Enrique a également expliqué qu’il pourrait réduire son salaire de 25% si cela lui permettait de ne pas parler aux médias, avec lesquels il entretient des relations conflictuelles depuis ses débuts en Espagne.
« La vérité c’est que je passe de bons moments avec vous », a d’abord répondu l’entraîneur du PSG, relancé à ce sujet. Avant de confirmer ses propos : « Mais si on m’avait donné le choix, je n’aurais aucun problème à m’en passer. Je n’ai jamais écourté une conférence de presse. C’était une réflexion spontanée mais c’est vrai : si on me donne un papier et que je suis on m’a dit de signer pour éviter de parler à la presse mais en réduisant mon salaire de 50%, je signe mais c’est impossible. Les contrats obligent les entraîneurs à parler.