Luis Enrique remet en question les fermetures de stands
Présent en conférence de presse ce vendredi, Luis Enrique était invité à commenter la sanction de la fermeture partielle de la tribune des ultras suite à des chants homophobes. L’entraîneur du PSG a condamné ces violences mais s’est dit surpris de voir le club parisien être autant sanctionné, par rapport aux autres.
« Le stand est fermé tous les quatre matins. » Présent en conférence de presse ce vendredi 1er novembre avant le match du Paris Saint-Germain contre le RC Lens samedi, Luis Enrique a été interrogé sur la sanction de la fermeture partielle de la tribune des ultras suite à des chants homophobes. L’entraîneur du PSG estime que son club est plus sanctionné que les autres à ce sujet.
« Depuis le club et à titre personnel, je condamne totalement tout type de violence physique ou verbale, les actes homophobes de tout type », commence Luis Enrique, avant de s’emporter un peu face à cette nouvelle sanction. « Mais ce que je vois, c’est qu’il n’y a que des sanctions contre le PSG. La tribune est fermée tous les quatre matins, alors que dans d’autres équipes on entend toutes sortes de choses et je ne vois pas de sanctions… »
La tribune d’Auteuil partiellement fermée pour un match
« Mais je vous rappelle que je condamne fermement tout type de violence, physique ou verbale. Les violences verbales sont déjà très douloureuses, les violences physiques je n’y ajouterai rien », a-t-il conclu avant de se lever de sa chaise et de quitter la salle de presse.
La commission de discipline de la LFP a décidé mercredi de prononcer la fermeture partielle de la tribune d’Auteuil pour un match à huis clos après que des chants homophobes ont été entendus au Parc des Princes lors de la réception de Strasbourg le 19 octobre.
La sanction prendra effet à partir du 5 novembre. La commission de discipline de la Ligue avait déjà sanctionné l’an dernier le PSG pour des faits similaires en fermant totalement les tribunes pour un match final et un match avec sursis. Le week-end dernier, des chants homophobes ont également été entonnés au Vélodrome lors de la Classique, mais n’ayant pas été pris en compte par l’arbitre, ils ne donneront pas lieu à des sanctions.