L’UE « surveille de près » une mystérieuse maladie en RDC : Actualités
L’Union européenne « suit de près » la maladie encore inconnue qui sévit dans le sud-ouest de la République démocratique du Congo (RDC), a assuré lundi un porte-parole de la Commission, soulignant qu’aucun cas similaire n’a été signalé. a été enregistrée en Europe.
« Evidemment, nous suivons la situation de près. (…) Nous essayons de rassembler les informations », en collaboration avec le Centre européen de prévention et de contrôle des maladies (ECDC), une agence de l’UE, a déclaré cette porte-parole Eva Hrncirova au presse à Bruxelles.
Des « experts ECDC » sont mobilisés. « Nous coopérons également avec l’Organisation mondiale de la santé (OMS). La nature de cette maladie n’est pas encore connue. Elle sévit dans une province assez reculée, au sud-ouest » de la RDC « et cela complique un peu la situation », » a-t-elle souligné.
« La seule chose que je peux dire, et c’est très important, c’est qu’aucun cas de cette maladie inconnue n’a été signalé en Europe », a insisté ce porte-parole.
La République démocratique du Congo (RDC) est en « alerte maximale » après la détection d’une mystérieuse maladie qui a déjà fait des dizaines de morts en un peu plus d’un mois selon les dernières estimations, a indiqué jeudi le ministre de la Santé.
Le phénomène décrit par les autorités sanitaires comme « un événement de santé publique méconnu » se situe actuellement dans la région de Panzi, à quelque 700 km de Kinshasa. Les premiers cas ont été détectés fin octobre.
Dans la région reculée de Panzi, difficile d’accès et où les infrastructures sanitaires sont quasi inexistantes, la population vit dans une précarité générale, souffrant du manque d’accès à l’eau potable et aux médicaments.
Selon les premières données disponibles, la mystérieuse maladie touche particulièrement les plus jeunes, avec 40 % des cas impliquant des enfants de moins de cinq ans. Les symptômes sont similaires à ceux de la grippe : fièvre, toux et maux de tête.
La RDC a déjà été durement touchée ces derniers mois par le virus mpox avec plus de 1 000 morts. Parmi les plus pauvres de la planète, le pays a récemment vu le nombre de cas de cette maladie – autrefois appelée variole du singe – diminuer légèrement.
publié le 9 décembre à 15h20, AFP