Durant son mandat à la Maison Blanche, Donald Trump a retiré les États-Unis de plusieurs accords internationaux et agences de l’ONU, menaçant même de quitter l’Otan. A l’époque, les hauts responsables de son équipe faisaient office de « garde-fous » et l’Europe n’était pas en proie à un conflit sur son territoire. Aujourd’hui, face à l’éventualité d’un retour au pouvoir du milliardaire, l’Europe se prépare activement à se protéger d’une nouvelle présidence républicaine.
Donald Trump promet, s’il redevient président, de poursuivre plusieurs objectifs qui suscitent des inquiétudes à l’étranger, malgré leur apparente improbabilité. Il s’engage notamment à mettre fin à la guerre en Ukraine « dans 24 heures » en négociant avec le président russe Vladimir Poutine, à demander à l’Europe de rembourser les milliards de dollars d’aide américaine à l’Ukraine, à sortir à nouveau de l’accord de Paris sur le climat et à imposer des droits de douane élevés sur les importations, allant jusqu’à 200 % dans certains cas.
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