Ce vendredi 12 avril, l’Union européenne a inscrit plusieurs branches armées du Hamas et du Jihad islamique sur sa liste de sanctions en matière de droits de l’homme, en raison des « violences sexuelles généralisées » commises en Israël le 7 octobre.
Lors de l’attaque du 7 octobre en Israël, les branches militaires du Hamas et du Jihad islamique ont commis des « violences sexuelles généralisées », selon l’Union européenne (UE). Ce vendredi 12 avril, les Vingt-Sept ont annoncé des sanctions à leur encontre.
Cela concerne les combattants des Brigades al-Quds, la branche armée du Jihad islamique, l’unité Nukhba du Hamas et ceux des Brigades al-Qassam, la branche armée du Hamas. Tous ont, selon l’UE, « commis des violences sexuelles et sexistes généralisées, de manière systématique, en les utilisant comme arme de guerre ».
Les Vingt-Sept accusent les membres du Hamas de divers abus, dont « le viol et le meurtre de mineurs, la mutilation de cadavres et la mutilation génitale ». Les assaillants du 7 octobre se sont également rendus coupables d’« enlèvements ciblés de femmes et de jeunes filles ».
26 organisations sur la liste des sanctions
Les trois entités palestiniennes ciblées sont donc inscrites sur la liste des sanctions de l’UE en matière de droits de l’homme. Cela concerne au total 104 individus et 26 organisations de différents pays. Le Hamas et le Jihad islamique figuraient déjà sur la liste des « organisations terroristes » désignées par les Vingt-Sept.
Ces sanctions ont été décidées dans le cadre d’un accord entre les États membres de l’UE. Il envisage également de sanctionner les colons israéliens de Cisjordanie pour les violences infligées aux Palestiniens.
