L’UE propose les premières sanctions contre le secteur russe du GNL – POLITICO
Les nouvelles les plus importantes de la journée

L’UE propose les premières sanctions contre le secteur russe du GNL – POLITICO

L’UE propose les premières sanctions contre le secteur russe du GNL – POLITICO

Les sanctions interdiraient également la participation de l’UE aux prochains projets de GNL en Russie. « Une telle mesure limite l’expansion de la capacité russe de GNL et limite ainsi les revenus de la Russie », affirme la proposition.

En outre, la Commission, l’exécutif de l’UE, souhaite que les entreprises partagent plus largement les informations sur les importations de GNL de Moscou.

C’est la première fois que le bloc cible le secteur lucratif du gaz de Moscou, dans le cadre du 14e paquet de sanctions de Bruxelles contre la Russie, plus de deux ans après son invasion de l’Ukraine. Et cela arrive alors que les preuves s’accumulent que les efforts occidentaux pour drainer les revenus des combustibles fossiles de Moscou échouent terriblement, avec un plafonnement des prix du pétrole largement échoué et une fraude aux sanctions généralisée.

Cependant, même si la lutte contre le GNL marque un changement important dans la stratégie de l’UE, les sanctions proposées ne toucheraient qu’une fraction des revenus russes liés aux combustibles fossiles. L’année dernière, les reventes européennes du GNL de Moscou ne représentaient qu’un quart des revenus totaux de la Russie provenant du commerce de ce gaz hautement refroidi. Et les sanctions sur les prochains projets de GNL seraient essentiellement préventives, affirment les experts, car aucun d’entre eux n’envoie actuellement de marchandises vers l’Europe.

Les ambassadeurs de l’UE devraient discuter des mesures mercredi. Alors qu’il existe un soutien politique croissant de la part des gros bonnets de l’UE comme l’Allemagne et l’Italie pour s’attaquer au GNL russe, la Hongrie – très dépendante de l’énergie russe – a historiquement bloqué toutes les sanctions sur le gaz.

Le gaz intact

Au cours des deux dernières années, l’UE a pris des mesures extraordinaires pour éviter l’énergie russe, en interdisant son charbon et son pétrole brut transporté par voie maritime.

Quitter la version mobile