L’UE ouvre une enquête sur la dépendance des mineurs à Facebook et Instagram
Après le bug survenu mardi 14 mai 2024 sur les plateformes Facebook et Instagram, ces deux réseaux sociaux font aujourd’hui l’objet d’une enquête de l’Union européenne, concernant la protection des mineurs !
La protection des mineurs est l’une des principales règles de la commission européenne, notamment sur les réseaux sociaux. Pour protéger les jeunes d’aujourd’hui, plusieurs plaintes ont été déposées contre Meta. Il est demandé au propriétaire de Facebook et d’Instagram d’atténuer les risques qui affectent la santé physique et mentale de l’enfant. Toutefois, Bruxelles estime que le géant américain prend ce type de fléau à la légère en ne faisant pas suffisamment d’efforts. C’est pourquoi une nouvelle enquête a été ouverte par la Commission européenne en vertu de la nouvelle législation. Une lutte s’engage alors contre les contenus illégaux en ligne !
Un univers virtuel avec de grands risques !
Les réseaux sociaux sont devenus aujourd’hui un véritable gouffre pour les jeunes. Les yeux uniquement rivés sur leur smartphone, ils se noient sous les fils d’actualité, les photos, les réalités et bien plus encore. Et cela a un impact énorme sur leur comportement et sur leur santé morale et physique. Pour mettre fin à toute cette obsession, plusieurs enquêtes ont été lancées par la Commission européenne. Actuellement, cette enquête est la sixième en cours de déploiement et elle cible Meta.
Prête à faire face au problème, la Commission européenne se déploie, jeudi 16 mai, pour dénoncer les inconvénients apportés par les réseaux sociaux. En ciblant Instagram et Facebook, elle les soupçonne de développer des comportements addictifs chez les enfants. De plus, ces plateformes semblent manquer d’exigences en matière de vérification de l’âge.
Le commissaire européen Thierry Breton déclare : « Nous ne sommes pas convaincus que Meta ait fait suffisamment pour atténuer les risques pour la santé physique et mentale des jeunes Européens sur ses plateformes. « . C’est ici qu’a commencé l’enquête contre le géant californien, en application du DSA.
Quels sont les effets négatifs qu’apportent les réseaux sociaux ?
Pour étayer ses propos, Thierry Breton précise également que l’enquête portera sur certaines pratiques observées sur les réseaux sociaux. Et parmi les inconvénients que provoquent ces pratiques, il y a une « potentielle addiction ». Collés à leurs écrans, les plus jeunes se nourrissent de contenus offensants. Et cela sans que Meta s’en soucie.
Selon Bruxelles, les efforts déployés pour « empêcher l’accès des mineurs à des contenus inappropriés, notamment aux outils de vérification de l’âge utilisés par Meta », sont littéralement insuffisants. Elle ajoute que cela peut créer « risques provoqués par la conception des interfaces Facebook et Instagram, qui peuvent exploiter les faiblesses et l’inexpérience des mineurs et provoquer des comportements addictifs « .
Après l’avertissement de novembre 2023, le groupe américain a livré des réponses peu rassurantes pour l’UE. C’est pourquoi ce même avertissement revient aujourd’hui comme une preuve contre l’Europe. Cela mettra sans aucun doute la pression sur Meta qui, peut-être, réagira enfin au problème posé pour obtenir des améliorations dans les jours à venir.
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