Le parti Rêve géorgien a relancé mercredi la loi dite sur les agents étrangers, une proposition controversée visant à qualifier les organisations caritatives, les groupes de pression et les médias d’opposition recevant des financements étrangers d’agents d’influence étrangère.
Le gouvernement géorgien a déjà tenté l’année dernière d’introduire la loi – qui ressemble à une législation similaire utilisée par Moscou pour réprimer l’opposition – mais a été contraint de « retirer sans condition » la proposition au milieu d’un tollé général massif et d’énormes manifestations de rue à Tbilissi.
« L’UE regrette qu’elle soit à nouveau envisagée malgré les fortes réactions publiques et internationales de mars 2023 », ajoute le communiqué de l’UE.
La Géorgie a obtenu le statut de candidat à l’UE en décembre 2023, malgré l’avertissement de Bruxelles selon lequel le pays risquait de régresser en matière de démocratie et de droits de l’homme.
La semaine dernière, le gouvernement géorgien a annoncé qu’il présenterait un projet de loi visant à criminaliser la promotion des relations homosexuelles, à l’instar des règles strictes de la Russie en matière de « propagande LGBTQ+ ».