La Chine a dépassé l’UE en 2020 en tant que plus grand fabricant d’installations éoliennes et représente désormais plus de la moitié des éoliennes en exploitation dans le monde. Plus largement, Pékin cherche à s’imposer comme le leader mondial du type de technologies propres sur lesquelles l’UE s’appuiera pour réussir sa transition vers l’énergie verte.
Vestager dira qu’avec la convergence croissante des rôles de Pékin en tant que concurrent économique et rival systémique, l’UE ne peut pas se permettre de voir la domination de la Chine dans le domaine des panneaux solaires se répéter dans d’autres domaines cruciaux, tels que l’énergie éolienne, les véhicules électriques et les semi-conducteurs.
L’enquête de l’UE s’appuiera sur un nouvel outil, appelé Règlement sur les subventions étrangères, qui a déjà été déployé contre le géant ferroviaire chinois CRRC, ce qui l’a conduit à se retirer d’un appel d’offres bulgare le mois dernier après son offre – qui a sous-coté ses concurrents en 50 pour cent — a été interrogé par la Commission.