Les capitales de l’UE ont convenu d’utiliser les produits générés par l’investissement de 192 milliards d’euros d’actifs russes immobilisés détenus par le dépositaire de titres basé à Bruxelles, Euroclear.
Selon les chiffres d’Euroclear, les actifs russes ont généré 1,55 milliard d’euros entre le 15 février et le 30 juin. L’institution financière a conservé environ 10 % de ces actifs pour se prémunir contre les risques juridiques et financiers.
« Il n’y a pas de meilleur symbole ni de meilleure utilisation pour l’argent du Kremlin que de faire de l’Ukraine et de toute l’Europe un endroit plus sûr où vivre », a écrit la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, sur X.
Les dirigeants européens ont souligné que les revenus de ces actifs n’appartiennent pas légalement au Kremlin. Les négociations à Bruxelles ont traîné pendant des mois en raison des craintes que l’exploitation de ces fonds puisse entraîner des risques juridiques et financiers.
Les pays du G7 souhaitent s’appuyer sur cet accord conclu à l’échelle européenne pour renforcer leur soutien à l’Ukraine. Les dirigeants de l’alliance occidentale ont convenu d’accorder un prêt de 50 milliards de dollars à Kiev, qui sera remboursé grâce aux bénéfices des actifs, mais les détails restent à régler.
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