Jusqu’à présent, Bruxelles a imposé une interdiction générale sur les exportations de charbon russe et de pétrole brut maritime vers l’UE, mais n’a pas réussi à trouver un consensus sur les restrictions sur le gaz face à l’opposition de pays comme la Hongrie, qui restent fortement dépendants des importations en provenance de Moscou.
Pourtant, l’UE a réduit sa dépendance à l’égard de la Russie pour ses importations de gaz d’environ deux tiers depuis le début de l’invasion à grande échelle grâce à une combinaison de coupures soudaines de Moscou et d’échanges de fournisseurs avec la Norvège et les États-Unis.
Alors que le GNL russe ne représentait que 5 % de la consommation énergétique de l’UE l’année dernière, le bloc a quand même payé au Kremlin environ 8 milliards d’euros pour ses exportations, qui arrivaient principalement dans des ports de France, d’Espagne et de Belgique.
Néanmoins, les nouvelles propositions n’interdiraient pas les achats de GNL russe dans le bloc, mais s’attaqueraient plutôt aux cargaisons qui arrivent dans les ports de l’UE pour être ensuite envoyées ailleurs.
Les ambassadeurs de l’UE devraient discuter de la nouvelle proposition de la Commission au début du mois prochain.
