S’ils revendiquent le pouvoir, ces dirigeants entendent néanmoins «prendre en compte toutes les implications de ce scrutin», à commencer par la nécessité de «convaincre au-delà des rangs du PFN pour construire des majorités parlementaires». Ils proposent donc un «changement de pratiques» au sein du Parlement, pour «élaborer les textes en amont», mieux «répartir les responsabilités» lors des débats et davantage «partager l’agenda» avec l’exécutif.
Gage de cet « espace renouvelé donné au travail parlementaire », la gauche assure qu’un gouvernement Castets mènerait « dès sa nomination » des « discussions approfondies avec les groupes parlementaires républicains », une formulation qui exclut a priori le Rassemblement national.
« Bifurcation écologique »
Ce travail, qui impliquerait aussi syndicats, élus locaux et « société civile organisée », porterait à la fois sur « le budget pour 2025 » et « un programme de travail du gouvernement pour les mois à venir ». Un plan fondé sur « cinq grandes priorités », au premier rang desquelles « le pouvoir d’achat et la justice sociale », parmi lesquelles l’augmentation du salaire minimum et l’abrogation de la réforme des retraites.