L’UCI demande à l’Agence Mondiale Antidopage de se prononcer sur l’utilisation du monoxyde de carbone dans le peloton
Evoqué l’été dernier, via une enquête d’Escape Collective, l’usage du monoxyde de carbone au sein du peloton a refait surface via l’UCI. L’organisme international, actuellement en séminaire à Nice, a demandé « Il est clair aux équipes et aux coureurs de ne pas recourir à des inhalations répétées de CO. Seul l’usage médical d’une seule inhalation de CO dans un environnement médical contrôlé pourrait être acceptable ».
Trois équipes (Visma – Lease a Bike, Israel Premier Tech et UAE Team Emirates) ont admis avoir recours à cette pratique censée mesurer le volume sanguin, mais une étude de l’American College of Sports Medicine, relayée dans une enquête publiée par le magazine German Tour, pensait que cela améliorait les performances. La fédération internationale a également demandé « officiellement à l’Agence Mondiale Antidopage (AMA) pour prendre position sur l’utilisation de cette méthode par les sportifs ».
En septembre, l’AMA communiquait sur cette question qui avait animé le Tour de France : « Il n’existe pas de consensus quant à savoir si le monoxyde de carbone peut avoir un effet d’amélioration des performances et il n’existe actuellement aucune donnée suffisamment fiable pour étayer cette affirmation. » Parallèlement à cette communication, l’Agence internationale de contrôle (ITA), l’organisme indépendant qui gère les activités opérationnelles antidopage de l’UCI depuis 2021, a présenté à Nice » les détails de son programme antidopage pour le cyclisme. Ce programme devient plus solide chaque année, notamment en mettant davantage l’accent sur le renseignement et les enquêtes. ».