L’hiver dernier, l’OL a réalisé une très belle opération au mercato avec le transfert de Lucas Perri en provenance de Botafogo pour seulement 3,2 millions d’euros. Un transfert qui fait l’objet de soupçons au Brésil.
3,2 millions d’euros pour Lucas Perri en janvier. Une récompense cadeau pour un gardien qui venait de boucler le rallye avec la sélection brésilienne, et qui devrait succéder à Anthony Lopes dès la saison prochaine. Les premiers pas de Lucas Perri à l’Olympique Lyonnais ont également été salués, avec des performances réussies en Coupe de France. Mais quelques mois après son transfert en provenance de Botafogo, une polémique éclate soudain au Brésil autour de la signature de Lucas Perri dans la capitale des Gaules. Le prix de son transfert fait sourciller et l’ancien club du gardien brésilien soupçonne John Textor d’avoir falsifié le prix de l’opération afin de ne pas avoir à payer trop cher les indemnités qui lui sont dues.
Pour rappel, l’OL a déboursé 3,2 millions d’euros pour le transfert du gardien brésilien de 26 ans avec une prime de 50% sur un éventuel futur transfert. La somme versée pour s’attacher les services d’un international brésilien dans la fleur de l’âge est assez surprenante, surtout quand on sait que les deux clubs concernés, à savoir l’OL et Botafogo, appartiennent à John Textor. C’est ainsi que, selon les informations de UOL Esporte, Sao Paulo envisage de poursuivre en justice le club de Botafogo, estimant que ce transfert était volontairement sous-évalué. Les supporters lyonnais pourraient alors se demander ce que fait Sao Paulo dans cette histoire, mais en réalité, le club est directement concerné par le transfert de Lucas Perri à l’OL.
Lucas Perri sous-évalué, Sao Paulo attaque Textor
Et pour cause, le SPFC disposait encore de 15 % des droits économiques du joueur en plus de 3 % supplémentaires en tant que club formateur, soit un total de 18 %. Mais avec un transfert de seulement 3 millions d’euros de Botafogo à l’OL, Sao Paulo n’a récupéré qu’une somme minime et qui d’ailleurs n’a pas encore été versée. Pour toutes ces raisons, John Textor pourrait être poursuivi devant la FIFA. Mauvaise nouvelle pour le patron d’Eagle Football, qui accroît définitivement les problèmes au Brésil alors que mardi, on apprenait que le président de Botafogo allait porter plainte pour potentielle corruption d’arbitres par le club de Palmeiras.