La crainte d’une pression pour augmenter les salaires n’est pas exclue.
Si la France a enfin un Premier ministre en la personne de Michel Barnier, les problèmes d’hier n’ont pas disparu. A commencer par la question du pouvoir d’achat, hissée au rang de priorité numéro un par les ménages français. Soucieux de voir les partenaires sociaux se saisir rapidement du sujet, le président de l’organisation des entreprises locales U2P, Michel Picon, a appelé ce jeudi à l’organisation d’une réunion de travail sur le sujet. « instamment » avec d’autres représentants patronaux et syndicaux. « Jamais la période n’a été aussi nécessaire dialogue social , il a soutenu, nous devons démontrer que nous sommes capables de trouver ensemble des voies d’entente. »
Pour le dirigeant, il s’agit d’éviter les mauvaises surprises. Certes, le scénario noir d’une reprise en main par la gauche et son cortège de mesures fiscales et sociales – SMIC à 1600 euros, indexation des salaires sur les prix… – semble écarté, mais la crainte d’une pression à la hausse des salaires n’est pas écartée. L’objectif est donc de prendre l’initiative et de ne pas laisser la main aux politiques.
Le président de l’U2P a lancé quelques premières pistes de réflexion. Il propose notamment de réduire la fiscalité du travail au détriment des autres acteurs.
Le président de l’U2P a également lancé quelques premières pistes de réflexion. Il propose notamment de réduire la fiscalité du travail au détriment des autres acteurs. Les Français ne conservent « 54 % de la rémunération versée par l’entreprise »contre « 70 % de dividendes», « 86 % de retraite »Et « 94 % des revenus d’héritage »Il appartient à d’autres organisations de reprendre le flambeau.
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