Louvre, Mucem... Dans quatre grands musées, le sale boulot de la sous-traitance dénoncé en justice par des salariés précaires – Libération
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Louvre, Mucem… Dans quatre grands musées, le sale boulot de la sous-traitance dénoncé en justice par des salariés précaires – Libération

Enquête Libé

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Marseille, la révolution culturellecas

Des plaintes visant le Musée du Louvre, le Palais de la Porte Dorée, la Bourse de Commerce de Paris et le Mucem de Marseille, pour « prêt illicite de main d’œuvre » et « marchandage » ont été déposées mercredi 16 octobre. Les salariés se mobilisent contre la sous-traitance qui envahit le secteur.

C’est l’histoire d’un consortium clandestin, parti du Palais de la Porte Dorée (Paris 12e). Une poignée de salariés ont fait germer le germe d’une révolte sans précédent, qui a abouti, comme le révèle aujourd’hui Libérer, au dépôt mercredi 16 octobre de quatre plaintes visant quatre des plus grands musées français : le Musée du Louvre, le Palais de la Porte Dorée, la Bourse de Commerce de Paris et le Mucem de Marseille. Ces institutions, qui font la renommée internationale de la France, sont aujourd’hui la cible du recours au travail déguisé, à savoir un recours de plus en plus massif à des contractuels auprès de prestataires externalisés. Si la pratique n’est pas nouvelle, et s’est nettement accélérée avec la Révision générale des politiques publiques (la RGPP) mise en place par la droite en 2007 qui limite le remplacement des fonctionnaires, le spectre de la sous-traitance envahit désormais la plupart des lieux d’exposition du pays. , tant publics que privés. Avec un démantèlement toujours plus intense de la protection sociale des salariés qui y travaillent.

Accueil, billetterie, sécurité, mais aussi médiation auprès des publics, tous les métiers – ou presque – déployés dans les musées sont aujourd’hui concernés par le phénomène. Si seulement quatre institutions sont cette fois visées par une action judiciaire sans précédent, d’autres pourraient suivre. Parce que l’appareil serait similaire à « prêt de main d’œuvre illicite » et de « négociation », selon le

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