« Nous allons sécuriser l’Oktoberfest du mieux que nous pouvons »promis au maire de la capitale bavaroise, Dieter Reiter, pour les 189et édition du plus grand festival folklorique du monde, qui se déroule jusqu’au 6 octobre.
L’année dernière, cet événement a battu tous les records de fréquentation en accueillant 7,2 millions de visiteurs qui ont consommé un total de 6,5 millions de litres de bière.
Détecteurs de métaux, fouilles à l’entrée des visiteurs, caméras de surveillance, la ville de Munich n’a pas lésiné sur les moyens pour éliminer tout danger potentiel. Le pays reste profondément choqué après une attaque au couteau fin août, revendiquée par le groupe jihadiste Etat islamique et commise par un Syrien à l’occasion d’une grande fête populaire à Solingen, ville de l’ouest de l’Allemagne, qui célébrait son 650e anniversaire.et anniversaire. Il a fait trois morts et huit blessés.
Début septembre, la police de Munich a abattu un jeune Autrichien connu pour ses sympathies islamistes alors qu’il s’apprêtait à commettre un attentat terroriste contre le consulat général d’Israël.
La consommation de drogue est également dans le collimateur des forces de l’ordre à l’Oktoberfest. Car malgré la légalisation du cannabis le 1euh En avril dernier, en Allemagne, les joints resteront interdits.
Le gouvernement conservateur de l’État de Bavière a décidé d’interdire la consommation de cette drogue sur les terrasses des cafés, des restaurants et lors des festivals. Quiconque enfreint la loi risque une amende pouvant aller jusqu’à 1 500 euros.
Né au début du 19e siècleet siècle à l’occasion d’un mariage au sein de la famille royale bavaroise, la fête avait lieu en octobre comme son nom l’indique. Mais sa date fut ensuite avancée à septembre pour bénéficier d’une météo plus clémente.
Sujet de débat récurrent, le prix de la bière n’a pas été épargné par l’inflation ces dernières années : une chope d’un litre coûtera entre 13,60 et 15,30 euros, soit en moyenne 3,87% de plus que l’an dernier, selon le site de l’Oktoberfest. C’est le double des prix pratiqués en 2006.
Il vous reste 0% de cet article à lire. La suite est réservée aux abonnés.
