Ce sera l’un des transferts marquants de la saison. A un an de la fin de son contrat, Louis Carbonel va, comme il l’espérait depuis un moment, quitter Montpellier où il est arrivé en 2022. Cet été, il rejoindra le Stade Français, en quête d’un haut niveau de numéro dix pour la saison prochaine. L’international français (25 ans, 5 sélections, la dernière en juillet 2021 lors de la tournée estivale en Australie) avait, dès l’automne dernier, fait part à ses managers de son envie de partir. Avec l’arrivée de la nouvelle direction dirigée par Bernard Laporte, nouveau directeur du rugby de transition, mais surtout la présence de Patrice Collazo, comme manager, Carbonel ne se voyait pas rester au MHR.
Sa relation avec Collazo, son ancien entraîneur à Toulon, était encore fraîche même si l’ouvreur était régulièrement aligné par le staff. Laporte l’a d’abord encouragé à s’accrocher et à poursuivre l’aventure montpelliéraine. Il aurait même proposé de le prolonger. Surtout, aucun bon de sortie ne lui a été accordé malgré l’intérêt prononcé du Stade Français, de Clermont et du RCT. On pensait alors que Carbonel devrait honorer son contrat jusqu’en 2025 avant de faire ses valises. Lui aussi a longtemps douté d’une sortie anticipée. « Quand tu es sous contrat, si le club veut te garder, tu dois rester ou tu dois faire la guerre, disait-il dans nos colonnes cet hiver. Et ce n’est pas sûr non plus que ce soit une bonne idée. »
Encore quelques détails à régler
La situation a changé récemment. A Montpellier, treizième du Top 14 et condamné à disputer un barrage pour le maintien le mois prochain, on a accepté l’idée de lâcher prise. Laporte, moins convaincu par les performances de son demi d’ouverture qui avait des envies d’ailleurs, se met à la recherche d’un remplaçant. Comme à d’autres postes, de nombreux noms circulent, dont celui du Sud-Africain Curwin Bosch depuis des mois. Montpellier a d’abord recruté l’Agenais Thomas Vincent pour bientôt compléter l’effectif devenu déséquilibré après le départ, en février, de Paolo Garbisi au RCT (alors que l’Italien souhaitait rester) avant de jeter son dévolu sur l’international argentin Domingo Miotti (28 ans). , 10 capsules).
Ces dernières heures, les discussions ont très bien avancé pour la libération de Carbonel, évidemment en échange d’une compensation financière. Selon nos informations, un accord a été trouvé entre les différentes parties et seuls quelques détails restent à régler. Paris, où le joueur se voyait évoluer, a senti le bon coup. Comme Louis Foursans, qui ne faisait plus partie des plans du staff montpelliérain, il va rejoindre la capitale pour se relancer sous les ordres de Laurent Labit et Karim Ghezal qui ont tout fait pour l’enrôler. Alors que le président-propriétaire Hans-Peter Wild avait annoncé l’an dernier qu’il ne ferait plus de chèques pour son recrutement (« les chèques, c’est fini »), il devra finalement mettre la main à la poche pour recruter Louis Carbonel.