Invitée sur le plateau de BFMTV, Marine Tondelier s’est vu poser une étrange question à la fin de son interview. En effet, la cheffe de file des écologistes n’a pas réagi à la mort d’Alain Delon. D’où la question : est-il nécessaire de tweeter quand une célébrité décède ? « Je ne suis pas une grande fan de cinéma et je n’avais pas grand-chose d’intelligent à dire sur son travail. Et si je devais avoir un commentaire politique, vous voyez que nous n’étions pas vraiment sur les mêmes positions », a répondu Marine Tondelier, tout en saluant l’engagement de Delon en faveur du loup.
Dans une vidéo postée sur ses réseaux sociaux, le jeune député de La France insoumise Louis Boyard affirme avoir obtenu le numéro de téléphone de Gabriel Attal. Et invite tous les lycéens à lui adresser un commentaire afin qu’il transmette leurs doléances à l’ancien Premier ministre encore en poste pour la « transition ».
L’initiative du député LFI ne fait évidemment pas l’unanimité, certains l’accusant d’incitation au harcèlement. « Je vois les macronistes et le Rassemblement national terrifiés à l’idée que j’envoie des milliers de SMS à Gabriel Attal. Rassurez-vous, cela n’a jamais été mon intention. J’ai évidemment l’intention de faire une sélection », a-t-il déclaré, précisant qu’il disposait également du numéro d’Emmanuel Macron.
Rappelons que le jeune député d’extrême gauche a voulu rappeler au gouvernement que celui-ci n’avait pas payé les lycéens professionnels.
C’est ce que suggère cet internaute dans un message humoristique que nous vous partageons ici. Pour rappel, la dissolution de l’Assemblée nationale avait été prononcée le 9 juin dernier par Emmanuel Macron, à l’issue d’un scrutin européen où son parti avait été largement distancé.
L’initiative de La France Insoumise n’a pas été du goût de tout le monde. Écologistes, communistes et socialistes ont exprimé des sentiments allant du simple désaccord à la franche désapprobation après l’annonce de la procédure de destitution visant Emmanuel Macron. « Est-ce grave qu’ils l’aient fait ? Non. Est-ce notre position ? Pas non plus », a expliqué Marine Tondelier, reconnaissant qu’elle se serait « bien passée » d’une telle nouvelle.
« Ce n’est pas notre stratégie, l’impeachment n’est pas du tout à l’ordre du jour », a déclaré le porte-parole du PCF, Léon Deffontaines.
LFI et Jean-Luc Mélenchon ont brandi l’article 68 de la Constitution qui permet, en cas de vote des deux tiers des deux chambres du Parlement, de destituer le président en cas de « manquement à ses devoirs manifestement incompatible avec l’exercice de son mandat ». Une procédure qui n’a qu’une infime chance d’aboutir. Mais elle divise déjà la gauche.
C’est probablement l’un des dossiers les plus urgents que le Premier ministre devra traiter : la crise du logement. En France, des milliers de personnes attendent des solutions, voient leurs travaux de construction de maisons stoppés par des entreprises en grande difficulté. Exemples ici dans le Rhône et le Finistère.
La dissolution de l’Assemblée nationale a clairement provoqué une attitude attentiste dans le secteur.
Il avait annoncé une trêve olympique. Dix jours après la fin des JO, il serait peut-être temps de réfléchir à la nomination du Premier ministre, non ? Emmanuel Macron réunira le 23 août à l’Elysée les différents chefs de partis et de groupes parlementaires pour des consultations, en vue de nommer enfin un gouvernement. Cela fait plus d’un mois que Gabriel Attal a démissionné.
En désordre, la gauche va acter cette semaine sa rentrée politique avec les universités d’été des Insoumis, des communistes et des écologistes. La candidate du Nouveau Front populaire à Matignon, Lucie Castets, sera la vedette de ces rendez-vous estivaux. Elle interviendra jeudi soir à Tours chez les écologistes aux côtés de Marine Tondelier, vendredi soir à Montpellier avec Fabien Roussel pour les communistes et samedi près de Valence avec Manuel Bompard pour les Insoumis.
Avant de se présenter le week-end suivant à Blois au rassemblement socialiste. Mais sa nomination reste celle donnée par Emmanuel Macron vendredi. Toujours à la recherche d’un Premier ministre, il consultera les chefs des groupes parlementaires.
Vous n’avez pas suivi l’actualité politique ces derniers jours, et particulièrement hier, lundi, pas de problème… 20 minutes Je l’ai fait pour vous. Toutes les informations sont dans notre live ci-dessous :
Bernard Cazeneuve « a sûrement une ambition forte pour la France » car « c’est un homme d’Etat (et) un homme de devoir », soulignait aussi Patrick Kanner sur LCI la semaine dernière. Mais face à Emmanuel Macron à l’Elysée, « aurait-il les moyens de sa politique ? Je n’en suis pas sûr », ajoutait le chef de file des sénateurs socialistes.
Évoqué depuis plusieurs jours dans la presse comme candidat pour diriger un gouvernement de coalition, l’ancien Premier ministre socialiste Bernard Cazeneuve « n’est pas une solution envisageable » pour les écologistes ou pour la France Insoumise, ont indiqué lundi les dirigeants de ces deux partis.
Ballon d’essai lancé en plein été, la piste Cazeneuve n’est pas une option pour Manuel Bompard. « Il n’a pas sa place », a jugé le coordinateur de LFI sur RTL, expliquant que le dernier chef de gouvernement du mandat Hollande « ne défend pas le programme du Nouveau Front populaire » et par conséquent « ne représente pas la coalition arrivée en tête lors des résultats des législatives ». Les Verts ont également été rejetés. « Ce n’est pas une solution envisageable pour les écologistes », a déclaré Marine Tondelier sur franceinfo, évoquant « la gestion catastrophique de l’affaire Sivens » et « la mort de Rémi Fraisse ». Ce jeune militant écologiste avait été tué par une grenade lors de violents affrontements avec des policiers sur un chantier de barrage dans le Tarn en 2014, alors que Cazeneuve était ministre de l’Intérieur.
Ces dernières semaines, les noms de Xavier Bertrand, Jean-Louis Borloo et Michel Barnier, ou encore Bernard Cazeneuve, à droite, circulent dans cette hypothèse, et au centre-gauche.
Faut-il le rappeler ? La France Insoumise menace d’engager une procédure de destitution contre Emmanuel Macron, accusé de « coup d’État institutionnel contre la démocratie » pour son refus de « reconnaître » le résultat des législatives de juillet, dans un texte publié dans La Tribune du dimanche.
… consacré à la longue attente politique de l’été. Souvent qualifié de « procrastinateur », y compris par ses propres partisans, Emmanuel Macron ne cesse d’allonger le calendrier. Il a finalement accepté, le 16 juillet, la démission du gouvernement de Gabriel Attal, resté en place pour gérer les affaires courantes. Mais depuis, rien. Pas de nouveau Premier ministre. Une seule date a été annoncée la semaine dernière : le 23 août, jour où le chef de l’État recevra les chefs de partis et de groupes parlementaires à l’Elysée. Pour ne rien manquer de l’actualité politique, restez connectés avec nous.
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