Lotte Kopecky a été la plus forte pour dompter les conditions difficiles qui ont accompagné l’épreuve en ligne des championnats du monde de cyclisme, samedi 28 septembre. Déjà sacrée en 2023 à Glasgow (Écosse), la coureuse belge de 28 ans s’est imposée au sprint, au fin des 154 kilomètres d’un parcours très vallonné tracé autour de Zürich (Suisse). Elle a battu l’Américaine Chloé Dygert et l’Italienne Elisa Longo Borghini.
Si neuf coureurs, échappés à plus de 100 kilomètres de l’arrivée, ont longtemps couru en tête avant d’être rattrapés, l’explication entre les favoris annoncés a eu lieu dans le dernier des cinq tours du circuit. Les attaques se succèdent, sans grand succès. Et six prétendants, dont la Néerlandaise Demi Vollering, l’une des favorites de l’épreuve, se sont présentés au coude à coude sur la ligne d’arrivée.
L’Australienne Ruby Roseman-Gannon a débuté le sprint en premier, suivie par Demi Vollering, qui n’a finalement pris que 5ème place.e lieu. Pour cette dernière, qui s’est montrée très nerveuse dans les derniers kilomètres, c’est une nouvelle déception quelques semaines après sa défaite sur le Tour de France, où elle a été battue de quatre secondes seulement par la Polonaise Katarzyna Niewiadoma.
Pauline Ferrand-Prévot a raté son pari
Pour son retour précoce sur la route, la Française Pauline Ferrand-Prévot a souffert. Le champion olympique de VTT de cross-country, sacré à Paris fin juillet, annoncé parmi les sérieux prétendants du jour, a été distancé à plus de 80 kilomètres de l’arrivée. Elle a finalement mis le pied à terre alors qu’il restait une cinquantaine de kilomètres à parcourir.
Ses compatriotes Léa Curinier et Jade Wiel sont également rentrées tôt dans le bus de l’équipe de France, tandis que Juliette Labous et Evita Muzic n’ont pas réussi à suivre le groupe qui s’est joué pour la victoire en finale.