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Lorsque Renaissance a constaté que le Nouveau Front Populaire traînait les pieds pour choisir un nom

POLITIQUE – Près de cinquante jours sans gouvernement pleinement fonctionnel, et peut-être encore plus. Alors que Matignon attend son prochain Premier ministre, ministres démissionnaires et élus de la Renaissance tentent de temporiser et de justifier l’attente imposée par Emmanuel Macron. Une attente qu’ils avaient pourtant reprochée au Nouveau Front populaire en juillet dernier.

Après les résultats des législatives qui ont placé la gauche en tête, l’alliance a mis près de 15 jours pour s’accorder sur un nom, celui de Lucie Castets. Une période compliquée, ponctuée de tensions, de flops et de multiples retours à la case départ pour les leaders des différents partis de gauche, qui ont alors affiché leurs divisions et déçu de nombreux électeurs.

En juillet, la relative lenteur du NFP

A l’époque, la Macronie avait fustigé la difficulté du Nouveau Front populaire à proposer un Premier ministre. Le 13 juillet sur BFMTV, Shannon Seban, la présidente du groupe Renaissance en Seine-Saint-Denis, s’insurgeait : « On nous a promis hier la nomination d’un candidat au poste de Premier ministre, nous attendons toujours. »

 » Heureusement qu’Emmanuel Macron n’attend pas qu’on lui impose quoi que ce soit, car cela fera dix jours que le Front populaire aurait dû proposer un nom. « , a estimé le député Karl Olive, le 21 juillet sur France Info.

Si les négociations semblaient particulièrement longues à l’époque, la période actuelle, imposée par Emmanuel Macron, est encore plus longue. Pourtant, plusieurs membres de Renaissance justifient le temps pris, nécessaire pour « « construire un gouvernement qui ne soit pas censuré dès les premières séances »comme l’a expliqué le député Sylvain Maillard sur France Info mardi 3 septembre. En politique, tout est une question de point de vue.

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Gérard Truchon

An experienced journalist in internal and global political affairs, she tackles political issues from all sides
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