Mehdi Nemmouche, auteur de The Attack on the Jewish Museum of Bruxelles en 2014, et quatre autres hommes, sont accusés d’avoir conservé des otages quatre journalistes français en Syrie de 2013 à 2014.
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/2025/02/18/nemmouche-67b4c43010490579650487.jpg)
Les vidéos de l’un des principaux lieux de détention et de torture du groupe terroriste ont été diffusés lors du procès de Mehdi Nemmouche, rapporte le mardi 18 février, France Inter. Mehdi Nemmouche est accusé d’avoir été le geôlier de quatre journalistes français détenus depuis près d’un an par le groupe djihadiste de l’État islamique en Syrie en 2013 et 2014.
Le procès de Mehdi Nemmouche et de ses deux co-accusés qui semblent – les deux autres accusés sont jugés par défaut parce qu’il aurait été mort – ouvert lundi pendant cinq semaines avant que le tribunal d’assise soit spécialement composé de Paris. Mehdi Nemmouche est accusé d’avoir été le geôlier de Nicolas Hénin, Didier François, Edouard Elias et Pierre Torres, quatre journalistes français. Il est jugé pour des actes de torture et de barbarie, détention forcée, association des criminels terroristes. Il fait face à une peine d’emprisonnement à vie. Une peine à laquelle il a déjà été condamné en Belgique en 2019 pour l’attaque du musée juif de Bruxelles en 2014.
Mardi, le tribunal a donc visionné la surveillance vidéo du centre hospitalier d’Alep. Il s’agit de l’ONG CIJA (Commission pour la justice et la responsabilité internationales, ou en français, le Comité pour la justice et la responsabilité internationales) dont la mission consiste en la collecte de preuves des crimes commis par l’État islamique en Syrie, qui a transmis ces images aux Français justice.
Ce sont près de 3 000 heures (exactement 2 860) de l’enregistrement de la surveillance vidéo du centre de l’hôpital d’Alep, ces trois bâtiments situés au centre de la ville, dans lesquels l’État islamique a installé son QG, ses entrepôts matériels et l’une de ses principales détentes et centres de torture. Sur les images des 27 caméras sur le site, en couleur mais dépourvues de son, les enquêteurs ont découvert et décollé des scènes d’interrogatoire, de torture, contre les prisonniers, les yeux bandés et la tête.
Les extraits de ces vidéos ont été diffusés dans la salle d’audience plongée dans le silence et sous les yeux des otages survivants ou des otages assassinés. « Ces images sinistres »sur quels prisonniers apparaissent avec des coups de coups, autres suspendus de chauffer les tuyaux, « ne sont même pas les pires »avertit l’enquêteur chargé de les déchiffrer « Parce qu’ils ne montrent que les couloirs mais pas les cellules ou la salle d’interrogatoire ». Sur d’autres images dispersées, les enfants apparaissent: « Là, nous voyons un enfant kidnappé qui passe ses yeux les yeux bandésSpécifie l’enquêteur. Ou là un enfant qui évolue librement et apparaît aux côtés des geôliers « .
Ces images constituent une partie importante des preuves matérielles de ce fichier. Vidéos « édification »qui témoigne « Tortures institutionnalisées et violence libre » de l’État islamique, a témoigné à l’audience l’un des enquêteurs du DGSI en charge de ce dossier. « Les répondants commettent de la violence avec plaisir ».
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