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lors de son dernier grand meeting, la majorité tente de remobiliser ses militants

La tête de liste de la majorité présidentielle pour les européennes, Valérie Hayer (au centre), entourée notamment du président du MoDem, François Bayrou, du premier ministre, Gabriel Attal, de l'ancienne première ministre Elisabeth Borne et du président de la Rassemblée nationale, Yael Braun-Pivet, lors de son dernier meeting avant les élections européennes, à Aubervilliers (Seine-Saint-Denis), le 1er juin 2024.

Au slogan « Besoin d’Europe », qui ornait la tribune du premier meeting à Lille, le 14 mars 2024, s’en est ajouté un nouveau pour le dernier grand rendez-vous public de la campagne Renaissance : « Rien n’est décidé. » En difficulté dans les sondages à huit jours des élections européennes, la majorité présidentielle a tenu samedi 1er grand rassemblement.euh Juin. Sans grands espoirs, malgré la multitude de ministres présents aux Docks d’Aubervilliers (Seine-Saint-Denis), dont les rangs clairsemés remettent en cause le chiffre très ambitieux de 2 500 spectateurs annoncé par les organisateurs.

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Dans les baies, l’heure n’est pas à la fête. « Je pense que les choses ne font qu’empirer. », grogne Thomas, 50 ans, cadre supérieur dans une grande entreprise. Thibault, 40 ans, médecin dans le Grand Est, ne comprend pas « pourquoi Valérie Hayer est si basse dans les sondages ». « Le pouvoir d’achat, peut-être ? Trop d’impôts ? « , se demande-t-il. Même pessimisme chez ce colistier qui s’estimait éligible au moment de son investiture et n’en voit plus qu’un. « intervention du Saint-Esprit » pour l’envoyer à Bruxelles.

L’exercice d’aujourd’hui ne remportera pas de vote, en convient-on dans le camp présidentiel. Mais cela pourrait peut-être remobiliser les militants venus assister à l’événement, avant qu’ils ne se dispersent sur les marchés et les sorties de métro pour la dernière semaine de la campagne. «  C’est la seule chose qui est efficaceveut croire un ministre. Discussions bilatérales, électeur par électeur. Et cela ne peut être pris que sur le terrain. » « Ce n’est pas dans les meetings que se joue une campagne électorale, François Bayrou l’a expliqué aux militants depuis la scène. Cela arrive à la table familiale, cela arrive lorsqu’un ami rencontre un autre ami. »

« Rien ne sépare Orban et Le Pen »

Alors, les figures de la majorité se relaient pour leur donner des éléments de langage qu’ils espèrent voir répéter le week-end du 9 juin. Le Premier ministre, Gabriel Attal, a poursuivi son duel contre le président du Rassemblement national (RN), Jordan Bardella, qui « a affirmé, les yeux dans les yeux sur France 2, qu’il n’avait même pas lu les textes juridiques avant de les voter ». Il s’en est également pris à la tête de liste Les Républicains (RN), François-Xavier Bellamy, « un homme aux valeurs ambiguës et aux discours obtus » et dont le parti  » voter contre le reste de leur groupe (au Parlement européen)incapable d’influencer le moindre problème en Europe.

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Cammile Bussière

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