Lors de l’université d’été du parti Reconquête !, Éric Zemmour propose de « dépolitiser » la France

Le leader de Reconquête !, Éric Zemmour, veut « libérer les Français de la politique » et « dépolitiser » le pays, a-t-il annoncé lors d’un discours à l’université d’été de son parti à Orange (Vaucluse), jugeant que la politique était « devenue l’ennemie du peuple ».

« Nous chasserons les idées woke qui mettent l’État au service des minorités extrémistes »

« Nous allons montrer que ce n’est pas la France qui doit tourner autour de la politique, mais la politique qui doit tourner autour de la France. Nous allons inverser les priorités », a promis le fondateur et président de Reconquête ! dans une longue diatribe contre les dirigeants politiques. « Libérer notre peuple de la langue de bois, de la folie des normes et du fisc, libérer notre peuple du gouvernement des juges, de l’endoctrinement woke, libérer notre nation du ‘tout est politique’, oui, c’est notre rôle, et nous allons y trouver une nouvelle fierté », a-t-il déclaré.

Il a défendu à cet effet un nouveau programme « révolutionnaire », visant notamment à « chasser de l’administration toutes les idées partisanes ». « Nous chasserons les idées woke qui mettent l’État au service des minorités extrémistes, qui mettent l’école au service des personnes LGBT, qui mettent la loi et le droit au service des délires égalitaires », a-t-il ajouté. Il a appelé à renforcer son réseau de « parents vigilants », les invitant à se présenter « aux élections de parents cet automne », pour que « d’ici la fin de l’année scolaire, nous ayons au moins un parent dans chaque établissement de France ».

Il prévoit également de lancer « une grande enquête » sur les écoles auprès des parents et veut faire de même auprès des maires. Éric Zemmour entend aussi briser « les idéologies écologistes qui mettent l’État au service de la décroissance, qui paralysent les agriculteurs avec des normes absurdes », et dépolitiser « l’économie, le domaine où l’hystérie des partis, avides de réformes et de contre-réformes, toutes plus restrictives les unes que les autres, fait mal à notre peuple au quotidien ».

Enfin, il en profite pour critiquer le nouveau Premier ministre : « Personne ne voulait de Michel Barnier, personne n’a peur de Michel Barnier, mais personne n’attend rien de lui non plus. Il symbolise la politique française dans tout son ennui. »