Les temps sont durs au FC Lorient. L’équipe du Morbihan a été balayée hier soir à Nice 3-0 et s’enfonce dangereusement dans les profondeurs du classement. Alors que la 29e journée de Ligue 1 vient à peine de débuter, les Merlus se trouvent déjà dans une situation critique. Les voici 17èmes avec 26 points, à égalité avec l’actuel barragiste virtuel, le FC Metz, et à deux longueurs de la première place non relégable, Le Havre. Coïncidence du calendrier, Normands et Mosellans se retrouvent demain au stade Océane. Un duel que Lorient observera forcément.
Hier, les hommes de Régis Le Bris n’ont pas fait le poids, une nouvelle fois, face à une équipe qui voit un avenir européen la saison prochaine. Il y a pourtant eu un premier quart d’heure intéressant mais la mésentente entre Louza et Touré a été fatale. Sanson n’a pas laissé passer l’offrande, même s’il lui fallait encore marquer. Lorient ne s’en est jamais remis. Son entêtement à repartir court de l’arrière malgré le pressing niçois n’a jamais payé. Boga et Guessand en seconde période ont terminé le travail. C’est une 4ème défaite sur les 5 derniers matches.
Le Bris n’a pas aimé ce qu’il a vu
« Peut-être qu’une gifle de cet ordre est nécessaire pour ramener tout le monde à la raisona fustigé Régis Le Bris en fin de match, déplorant au passage un résultat qui met à mal la différence de buts de son équipe qui était si importante dans ce sprint final. A 0-2, on sentait que certains avaient perdu le pragmatisme nécessaire. (…) On a un manque fatal de maturité car le goal-average est très important à contenir. » Toujours en place malgré vents et marées, l’entraîneur breton s’est encore indigné«une fin de match pas à la hauteur» d’une équipe luttant pour sa survie.
La situation devient très urgente d’autant que la réception du PSG se présente mercredi, avant de se rendre à Lens et Marseille lors des 32e et 33e journées, et que l’effet Mohamed Bamba, en larmes à sa sortie hier, s’est vite estompé. « Repartir avec une défaite dans une période où nous avons besoin de points est difficilea expliqué de son côté Timéoué Bakayoko au micro de Vidéo principale. Il reste cinq matches, il faut se battre, se relever, avancer et prendre des points. Celui-là fait mal. C’est normal que l’équipe soit frustrée. On joue pour un club, des salariés… On a vraiment envie de rester en Ligue 1. Ce n’est pas fini, il reste cinq finales». Cinq matchs décisifs pour poursuivre l’aventure dans l’élite du football français…
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