L’Organisation mondiale de la santé appelle à une surveillance accrue

L’épidémie de variole du singe est aussi inquiétante que celle de la Covid-19. De nombreuses personnes se remettent encore du traumatisme mondial causé par les maladies infectieuses, leur propagation et leur éventuel traitement.

Alors que le virus est apparu au Congo depuis 1970, une nouvelle variante du monkeypox, plus virulente et plus contagieuse, suscite son lot de réactions alarmistes et de fantasmes plus ou moins réalistes.

Alors que l’Organisation mondiale de la santé appelle à une surveillance accrue de cette pathologie, le risque d’une épidémie mondiale est pour l’instant largement hypothétique.

230 sites de vaccination en France

D’autant plus que dans ce cas, un vaccin a fait ses preuves depuis longtemps.

Gabriel Attal a confirmé hier (mardi 20 août) l’ouverture de 230 sites de vaccination MPOX en France.

En Martinique, les services du CHUM se veulent rassurants, rappelant que la vaccination contre le monkeypox est disponible pour les personnes à risque.

Les explications deAndré Cabiechef du service des maladies infectieuses au CHU de Martinique.

D’abord, les personnes qui ont été en contact avéré avec une personne malade. Le vaccin a le temps de faire effet avant que l’infection ne s’installe. Et puis les personnes à haut risque et qui peuvent développer des formes graves.

Mais, constate le chef du service des maladies infectieuses du CHUM, au stade d’alerte actuel, le virus fait rage en Afrique centrale, principalement en République démocratique du Congo et dans les pays environnants.

Par mesure de précaution, André Cabié indique qu’en cas d’éruption cutanée, il faut aller consulter un médecin, discuter du diagnostic et éviter tout contact avec les personnes qui présentent une éruption généralisée.

Ceci est vrai pour la Mpox, mais c’est également vrai pour des maladies beaucoup plus courantes comme la varicelle et d’autres qui se transmettent de cette façon.