NARRATIF – La filiale du leader mondial de la cosmétique espère atteindre les 2 milliards d’euros de chiffre d’affaires. Elle mise sur le e-commerce et les réseaux sociaux pour rattraper son retard sur ses concurrents sur un marché aussi prometteur que complexe.
Envoyé spécial à Bangalore et Mumbai
« L’Oréal Paris n’est que la sixième marque de shampoing en Inde ? » En visitant, avec ses équipes locales, un supermarché Amber à Bangalore, dans la Silicon Valley indienne, Nicolas Hieronimus, le directeur général du leader mondial des cosmétiques, ne cache ni sa déception ni son impatience, et encore moins son ambition. Il n’est pas question pour la première marque mondiale de cosmétiques de rester à la traîne de Dove, Head & Shoulders, Cliniq+, Sunsilk et Tresemmé, marques d’Unilever et Procter & Gamble.
« Il faut dépasser Tresemmé et ensuite viser la troisième place, insiste le grand patron. Seuls les trois premiers remportent une médaille. » Nicolas Hieronimus a passé toute la semaine en Inde, avec une grande partie de son comité exécutif. « Avant, je venais au pays tous les deux ans, maintenant c’est une fois par an »confie le grand patron de L’Oréal, qui envisage de…