Valeur refuge par excellence, le cours du métal jaune n’en finit plus de monter. Dans l’intérêt de qui, et comment ? Car il existe différentes manières de s’exposer à l’or, notamment depuis la Bourse.
Après une hausse de 27% en 2024 (en dollar), on aurait pu s’attendre à une dynamique moins soutenue pour le métal jaune cette année. Pour l’instant, c’est tout le contraire : l’or a encore grimpé d’environ 25% depuis le début de 2025, portant, un temps, les cours au-delà des 3.500$ l’once. Mais qui achète de l’or ?
Les banques centrales en pointe
En 2024, il s’agissait surtout des banques centrales. «Au cours de chacune des trois dernières années, elles ont acheté un peu plus de 1.000 tonnes d’or, alors que le rythme était plutôt de 300 à 500 tonnes par an sur la décennie précédente», rappelle Arnaud du Plessis, gérant de portefeuille senior chez CPRAM. Les cours ont ainsi progressé malgré une stagnation de la demande de lingots et de pièces et un recul de la demande du secteur de la bijouterie (44% de la demande d’or en 2024, versus 49% en 2023).
«Un des arguments souvent avancés par les banques centrales en faveur de l’or est qu’il n’a pas de contrepartie, autrement dit qu’il ne peut pas faire faillite, ce qui…