Vendredi, le prix de l’or a augmenté de 0,45% à 2 569,60 dollars l’once, après avoir dépassé son record de la veille de plus de 2 571 dollars.
Le dollar poursuivait vendredi sa baisse sur le marché des changes, tandis que l’or dépassait un nouveau sommet historique, la perspective d’une baisse plus importante des taux américains reprenant du terrain dans l’esprit des investisseurs. Vers 09H05 GMT (11H05 à Paris), la monnaie américaine reculait face à l’euro, qui progressait de 0,16% à 1,1093 dollar, ainsi que face à la livre, qui gagnait 0,14% à 1,3143 dollar.
Alors que les marchés s’accordaient sur une forte probabilité d’une baisse de 0,25 point de pourcentage des taux d’intérêt par la Réserve fédérale (Fed) lors de sa réunion du 18 septembre, leurs hypothèses ont été bousculées jeudi. « Les spéculations sur une baisse plus importante ont été déclenchées par un article du Wall Street Journal » par le journaliste Nick Timiraos, « connu pour avoir des liens avec la Fed »ce qui souligne le fait que la décision sera « serré »explique Derek Halpenny, analyste chez MUFG.
Jeudi, le ralentissement des prix à la production aux États-Unis a également agi comme un signal de refroidissement de l’inflation, handicapant le dollar, et profitant à l’or, actif concurrent du billet vert. Vendredi, le prix de l’or a progressé de 0,45% à 2 569,60 dollars l’once, après avoir dépassé son record de la veille, à un nouveau sommet de plus de 2 571 dollars. La performance du métal jaune s’explique « par des niveaux élevés et soutenus d’achats des banques centrales, l’affaiblissement du dollar, l’incertitude géopolitique et la trajectoire à la baisse des taux d’intérêt »résume Derren Nathan, analyste chez Hargreaves Lansdown.
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Du côté de la Banque d’Angleterre, les opérateurs privilégient pour l’instant l’hypothèse d’une pause le 19 septembre, suivie d’une nouvelle réduction en novembre. La séance sera également ponctuée vendredi par l’estimation d’un indice de confiance des consommateurs pour septembre aux Etats-Unis.
