L’opposition dénonce le harcèlement de ses membres réfugiés à l’ambassade d’Argentine

L’opposition vénézuélienne a dénoncé, samedi 7 septembre, le « siège » par la police de la résidence de l’ambassade d’Argentine à Caracas, la capitale du Venezuela, où six de ses cadres s’étaient réfugiés en mars pour échapper aux accusations de « conspiration ». L’électricité a notamment été coupée dans l’ambassade, a déclaré sur X Magalli Meda, directrice de campagne de Maria Corina Machado.

Depuis vendredi soir, des véhicules de sécurité ont encerclé l’ambassade d’Argentine à Caracas, qui était auparavant gérée et gardée par le Brésil après la rupture des relations entre le Venezuela et l’Argentine. Samedi, leLe Venezuela a révoqué « immédiatement » l’autorisation donnée au Brésil de représenter l’Argentine dans le pays et notamment de gérer l’ambassade d’Argentine.

Luis Almagro, secrétaire général de l’Organisation des États américains (OEA), critique du gouvernement vénézuélien, a déclaré sur X que « Ces menaces et ces actions sont totalement contraires à la loi et ne sont en aucun cas acceptables pour la communauté internationale. » Le président socialiste Nicolas Maduro a été déclaré vainqueur du scrutin du 28 juillet, mais l’opposition revendique la victoire d’Edmundo Gonzalez Urrutia. Une grande partie de la communauté internationale, y compris l’Argentine, ne reconnaît pas la victoire de Nicolas Maduro.