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l’ONU prédit l’arrivée probable du phénomène La Niña et ses températures plus fraîches entre juillet et septembre

La Niña fait référence au refroidissement à grande échelle des températures de surface des océans dans le Pacifique équatorial central et oriental. Ce phénomène est associé aux vents, à la pression et aux précipitations.

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Le siège de l'Organisation météorologique mondiale, agence spécialisée des Nations Unies, à Genève (Suisse), le 18 août 2022. (BENJAMIN POLGE / HANS LUCAS / AFP)

Après El Niño, voici La Niña. Il y a 60 % de chances que ce phénomène météorologique apparaisse dans la période juillet-septembre et augmente jusqu’à 70 % en août-novembre, selon l’Organisation météorologique mondiale (OMM), qui estime que « Le risque d’une réapparition d’El Niño est négligeable pendant cette période. »

« Le phénomène El Niño de 2023/24, qui a contribué à alimenter une augmentation des températures mondiales et des conditions météorologiques extrêmes dans le monde, montre des signes qu’il touche à sa fin. Il y aura probablement un retour aux conditions de La Niña plus tard cette année. », précise l’OMM, lundi 3 juin, dans son dernier bulletin consacré à ces deux phénomènes météorologiques naturels, qui ont des impacts quasiment opposés. Le phénomène météorologique La Niña devrait apporter des températures plus fraîches, après les records de chaleur alimentés par El Niño et battus mois après mois au cours de l’année écoulée.

La Niña fait référence au refroidissement à grande échelle des températures de surface des océans dans le Pacifique équatorial central et oriental. Ce phénomène est associé aux modifications de la circulation atmosphérique tropicale : vents, pression et précipitations. Toutefois, les effets précis varient en fonction de l’intensité, de la durée mais aussi de la période de l’année à laquelle le phénomène se produit et de l’interaction avec d’autres phénomènes climatiques, souligne l’organisation onusienne.

Les effets varient également selon les régions. Sous les tropiques, La Niña produit des impacts climatiques opposés à ceux d’El Niño. Or, ces événements climatiques naturels « se produisent désormais dans le contexte d’un changement climatique induit par l’homme, qui augmente les températures mondiales, exacerbe les conditions météorologiques et climatiques extrêmes et a un impact sur les modèles saisonniers de précipitations et de température » rappelle l’OMM.

La Niña est ainsi déjà intégrée dans les prévisions de l’Agence américaine d’observation océanique et atmosphérique (NOAA) pour la saison cyclonique 2024 dans l’Atlantique Nord, qui doit débuter début juin. Elle s’annonce « extraordinaire », avec quatre à sept ouragans de catégorie 3 ou plus possibles, selon la NOAA.

Gérard Truchon

An experienced journalist in internal and global political affairs, she tackles political issues from all sides
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