António Guterres, secrétaire général des Nations Unies, a qualifié l’incident de « totalement inacceptable ».
« Une école qui abritait environ 12 000 personnes a été à nouveau frappée par des frappes aériennes israéliennes aujourd’hui. Six de nos collègues de l’UNRWA figurent parmi les victimes », a-t-il écrit sur les réseaux sociaux. « Ces violations dramatiques du droit international humanitaire doivent cesser immédiatement. »
L’armée israélienne a déclaré plus tôt que ses forces aériennes avaient « mené une frappe précise » contre un « centre de commandement et de contrôle » du Hamas implanté à l’intérieur du camp de réfugiés. L’armée israélienne a accusé à plusieurs reprises le groupe militant du Hamas d’opérer à partir d’infrastructures civiles, notamment d’écoles et d’hôpitaux.
En janvier, Israël avait également affirmé que des membres du personnel de l’UNRWA étaient impliqués dans les attentats du 7 octobre qui ont tué 1 200 Israéliens, ce qui a conduit plusieurs pays européens à couper temporairement le financement de l’agence. L’ONU a licencié plusieurs membres du personnel de l’agence après avoir découvert qu’ils pourraient être impliqués dans le massacre.
Le directeur général de l’UNRWA, Philippe Lazzarini, a déclaré qu’au moins 220 membres du personnel de l’UNRWA ont été tués dans la bande de Gaza depuis l’invasion israélienne, lancée par l’armée israélienne en réponse au massacre du Hamas du 7 octobre.
« Le personnel, les locaux et les opérations humanitaires ont été ouvertement et sans relâche ignorés depuis le début de la guerre », a écrit Lazzarini.
Plus de 40 000 personnes ont été tuées à Gaza au cours de la guerre, selon les responsables de la santé de l’enclave côtière.
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