Pablo Longoria, président de l’OM, s’attend à une ferveur exceptionnelle de la part du Vélodrome pour la demi-finale aller de Ligue Europa face à l’Atalanta Bergame, jeudi (21 heures).
L’OM ne veut pas trembler face à l’Atalanta Bergame. Après avoir créé la surprise en quarts de finale en éliminant Liverpool grâce à une victoire éclatante à Anfield (0-3) à l’aller, les Italiens défient Marseille au Vélodrome jeudi (21 heures) en demi-finale aller. Dans un entretien à la Gazzetta dello Sport, Pablo Longoria, le président marseillais, a promis un accueil chaleureux aux hommes de Gianpiero Gasperini.
« Nous espérons que notre ADN fera la différence »
« C’est une équipe passionnée, un environnement unique en Europe », souligne le manager espagnol. « Chapeau bas à l’Atalanta pour la victoire à Anfield contre Liverpool. Mais jeudi, ils vivront l’enfer au Vélodrome. Si seuls les matchs à domicile comptaient, nous serions deuxièmes de Ligue 1. »
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En championnat, l’OM est en effet la deuxième meilleure équipe de son stade (33 points pris) derrière Lille (36). Longoria compte sur cette ferveur pour soutenir ses joueurs, mais aussi sur le passé européen du club. « Marseille a un sentiment particulier avec l’Europe, ce n’est pas un hasard si c’est le seul club français à avoir remporté la Coupe d’Europe », ajoute le manager. « Nous espérons que notre ADN fera également la différence contre l’Atalanta. »
Ce match sera aussi particulier pour le leader olympien qui connaît très bien la Dea, où il a exercé les fonctions de recruteur. « L’Atalanta a été ma première équipe italienne et ce sera merveilleux de les affronter jeudi », admet-il. « Je ne suis pas si surpris : j’ai vécu de près la passion et l’ambition de la famille Percassi (qui préside le club, NDLR). Ce n’était qu’une question de temps. Ces dernières années, ils ont grandi tout en gardant une ‘extraordinaire’ identité’ Ces derniers jours, j’ai échangé des messages avec Luca Percassi (directeur général du club). C’est un club auquel je serai toujours reconnaissant, ils m’ont donné une grande opportunité quand j’étais très jeune et j’étais recruteur du Recreativo Huelva. C’est ma deuxième maison, j’ai aussi travaillé à Sassuolo et à la Juve. Mais ce qui compte maintenant, c’est Marseille, pas mon histoire.