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Londres minimise les menaces russes après la livraison de missiles longue portée à l’Ukraine

Le ministre britannique des Affaires étrangères, David Lammy, a qualifié dimanche de « fumée et miroirs » Avertissement de la Russie à l’Occident sur la possibilité d’autoriser Kiev à utiliser des missiles à longue portée.

Le ministre britannique des Affaires étrangères, David Lammy, a qualifié dimanche de « fumée et miroirs » et de « fanfaronnade » Avertissement de la Russie à l’Occident sur la possibilité d’autoriser Kiev à utiliser des missiles à longue portée.

Les tensions sur cette question sensible ont atteint un point d’ébullition cette semaine lorsque le président américain Joe Biden et le Premier ministre britannique Keir Starmer ont discuté de cette possibilité à la Maison Blanche.

En réponse, Vladimir Poutine a déclaré jeudi que si l’Occident permettait à l’Ukraine de frapper le territoire russe avec des missiles à plus longue portée, cela signifierait que « Les pays de l’OTAN sont en guerre contre la Russie ».

Interrogé par la BBC dimanche matin, David Lammy a indiqué que les discussions sur ce sujet se poursuivaient avec les États-Unis et leurs alliés.

Lorsqu’on lui a demandé s’il pensait que Vladimir Poutine mentait lorsqu’il mettait sur la table la menace d’une guerre nucléaire, il a répondu : « Je pense que Poutine ne fait que de la poudre aux yeux. C’est de la fanfaronnade. C’est son modus operandi. ».

« Il menace de recourir aux chars, aux missiles et aux armes nucléaires. Nous ne pouvons pas nous permettre de dévier de notre trajectoire. »Il a poursuivi en qualifiant le président russe de « fasciste impérialiste ». « Si nous le laissons faire cela avec l’Ukraine, croyez-moi, il ne s’arrêtera pas là. »il a assuré.

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky exige que ses alliés soient en mesure de frapper profondément sur le sol russe contre des cibles militaires considérées comme « légitime »comme des bases aériennes d’où décollent des avions pour bombarder l’Ukraine.

Jusqu’à présent, l’Occident, mené par les Américains, s’est retenu, craignant qu’une telle décision ne soit perçue par la Russie comme une escalade.

Gérard Truchon

An experienced journalist in internal and global political affairs, she tackles political issues from all sides
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