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L’oncle de Joe Biden mangé par des cannibales en Papouasie-Nouvelle-Guinée ? Le premier ministre évoque un « moment de flou »

L’oncle de Joe Biden mangé par des cannibales en Papouasie-Nouvelle-Guinée ? Le premier ministre évoque un « moment de flou »
Le président des États-Unis, Joe Biden, le 16 avril 2024 en Pennsylvanie.

Le Premier ministre de Papouasie-Nouvelle-Guinée a minimisé lundi 22 avril les propos de Joe Biden laissant entendre que son oncle avait été dévoré par des cannibales dans ce pays. « Il y a parfois des moments de confusion »a déclaré James Marape, rappelant que les relations entre les deux pays étaient plus fortes qu’un simple « moment de flou ».

 » J’ai rencontre (Joe Biden) quatre fois, et il a toujours eu des sentiments chaleureux pour la Papouasie-Nouvelle-Guinée »a également déclaré M. Marape, ajoutant que le président des États-Unis n’avait pas « Je n’ai jamais évoqué la Papouasie-Nouvelle-Guinée pour parler de cannibales ».

La semaine dernière, M. Biden a suscité la stupéfaction après avoir raconté une histoire de famille, celle de son oncle Ambrose Finnegan, tué en Nouvelle-Guinée pendant la Seconde Guerre mondiale. Le président américain déclare que le corps de son oncle n’a jamais été retrouvé « parce qu’il y avait beaucoup de cannibales » dans cette région.

Cependant, des documents militaires officiels rapportent qu’Ambrose Finnegan est mort en même temps que deux autres soldats lorsque son avion s’est écrasé dans l’océan Pacifique pour des raisons inconnues. Un quatrième occupant a été secouru, mais les trois autres n’ont jamais été retrouvés.

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Une série d’erreurs

Des cas de cannibalisme ont été documentés parmi un petit nombre de tribus dans des régions reculées de Papouasie-Nouvelle-Guinée, situées dans le sud-ouest de l’océan Pacifique. Cela a fait du pays un sujet de clichés tenaces, dont il tente de se débarrasser depuis des décennies.

Juger que« il y a des valeurs bien plus profondes dans notre relation qu’une déclaration, un mot, un titre »M. Marape a demandé à M. Biden de se concentrer plutôt sur l’élimination des munitions non explosées, héritées de la Seconde Guerre mondiale, qui jonchent encore l’archipel. « J’exhorte le président Biden à demander à la Maison Blanche d’envisager de nettoyer ces restes », a écrit le Premier ministre dans un communiqué publié dimanche. Lors d’une opération de déminage menée en 2014 sur l’île de Bougainville par les troupes australiennes et américaines, seize tonnes de munitions de guerre ont été détruites.

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Les commentaires de M. Biden sur son histoire familiale font suite à une série de gaffes commises récemment par le président américain. En février, il avait évoqué une conversation qu’il aurait eue en 2021 avec l’ancien chancelier allemand Helmut Kohl, décédé en 2017. Quelques jours plus tôt, il avait déjà évoqué un échange, vraisemblablement en 2021, avec l’ancien président français François Mitterrand, qu’il a confondu avec Emmanuel Macron.

Les détracteurs de M. Biden, au premier rang desquels Donald Trump, ont exprimé à plusieurs reprises des doutes sur la sénilité du président américain de 81 ans et sur sa capacité à diriger un second mandat.

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Le Monde avec l’AFP

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