L’OMS convoque une réunion d’urgence en raison de la recrudescence de l’épidémie de MPOS dans certains pays africains
La MPOX, anciennement connue sous le nom de variole du singe, a été découverte pour la première fois chez l’homme en 1970 dans ce qui est aujourd’hui la République démocratique du Congo.
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Le comité d’urgence de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) sur la variole du singe (anciennement connue sous le nom de monkeypox) se réunira « dès que possible » pour évaluer s’il faut décréter le niveau d’alerte le plus élevé face à l’épidémie actuellement en cours dans plusieurs pays africains, a annoncé mercredi 7 août le patron de l’organisation. « Compte tenu de la propagation du MPOX en dehors de la République démocratique du Congo et de la possibilité d’une propagation internationale supplémentaire à l’intérieur et à l’extérieur de l’Afrique, j’ai décidé de convoquer un comité d’urgence »a déclaré le directeur général de l’OMS, Tedros Adhanom Ghebreyesus.
Cette qualification est l’alerte la plus élevée que l’OMS puisse déclencher et c’est le patron de l’OMS qui peut la lancer sur avis du comité. La MPOX a été découverte pour la première fois chez l’homme en 1970 dans ce qui est aujourd’hui la République démocratique du Congo (ex-Zaïre), avec une propagation du sous-type Clade I (dont le nouveau variant est une mutation), principalement limitée depuis lors aux pays d’Afrique de l’Ouest et centrale, les patients étant généralement contaminés par des animaux infectés.
En 2022, une épidémie mondiale, portée par le sous-type Clade II, s’est propagée dans une centaine de pays où la maladie n’était pas endémique, touchant principalement les hommes homosexuels et bisexuels. L’OMS a alors déclaré l’alerte maximale en juillet 2022 face à cette flambée de cas dans le monde, puis l’a levée moins d’un an plus tard, en mai 2023. L’épidémie a causé quelque 140 décès sur environ 90 000 cas.
Mais la nouvelle souche de mpox, détectée en RDC en septembre 2023 et baptisée Clade Ib, puis signalée dans plusieurs pays voisins, fait craindre une propagation de ce virus. Le Clade Ib provoque des éruptions cutanées sur tout le corps, alors que les souches précédentes se caractérisaient par des éruptions cutanées et des lésions localisées sur la bouche, le visage ou les parties génitales.