Lomepal visé par une troisième plainte pour viol, le rappeur nie toujours les faits
ZOULERAH NORDDINE / AFP
Antoine Valentinelli, dit Lomepal, ici en 2023, est visé par trois plaintes pour viols. Il nie tous les faits.
JUSTICE – Une troisième plainte pour viol a été déposée contre le rappeur Lomepal ce mardi 21 mai, selon les informations de Mediapart. La victime présumée prénommée Marie a témoigné auprès de nos confrères avant de se rendre au commissariat.
Cette femme de 33 ans au prénom d’emprunt dénonce les événements survenus en janvier 2017. Elle a rencontré l’artiste quelques semaines plus tôt et a entamé une relation avec lui. Le jour de l’agression, elle explique s’être rendue au domicile de la mère de Lomepal, de son vrai nom Antoine Valentinelli.
Après s’être endormie, Marie dit être « réveillez-vous en sursaut », découvrant que le rappeur « j’ai essayé de (la) sodomiser ». Elle l’aurait supplié à plusieurs reprises d’arrêter, en vain. « Je me souviens m’être dit que je ne pouvais pas crier parce que je réveillerais sa mère. »Elle ajoute.
Plaintes en 2020 et 2023
« Qu’est-ce que tu ne comprends pas quand quelqu’un te dit non ? « , elle lui aurait également fait remarquer. « Nous savons très bien ce que cela signifie lorsque vous dites non. Lomepal aurait répondu. Habitant trop loin pour partir en pleine nuit, elle y termine la nuit puis repart très tôt le matin. S’ils sont restés en contact quelques semaines – Mediapart a consulté les messages -, leur relation a pris fin, ajoute Marie.
Contacté, Lomepal affirme que la relation sexuelle était consensuelle. « Je n’imaginerais même pas faire ça à quelqu’un qui dormait. », a-t-il déclaré à nos confrères. Le chanteur a d’ailleurs évoqué cette relation consensuelle, selon lui, le lendemain avec un ami, ce que ce dernier a confirmé.
Le site d’investigation a également recueilli le témoignage d’une deuxième jeune femme, Billie, qui a porté plainte en 2020. Les faits se seraient produits en 2017 à New York, après une soirée entre amis. Lomepal aurait suivi Billie sans son consentement jusqu’à son domicile à Brooklyn.
Lomepal décrit les relations consensuelles
Malgré ses réticences, ils entament une relation qui devient violente. « Il m’a tenu fermement par le bassin, j’ai commencé à avoir peur”, dit Billie. Lomepal aurait alors « tirer les cheveux » alors j’aurais commencé à “ étranglez-le. Comme Marie, elle lui aurait dit d’arrêter, ce qu’il n’a pas écouté. Billie s’est confiée à plusieurs proches dans les jours suivants, ce qu’ils ont confirmé auprès de Mediapart.
Sur ce témoignage, le rappeur nie toute violence et affirme que la jeune femme ne lui aurait jamais dit « non ou arrête ». « Que nous n’étions pas en harmonie, que ce moment n’était pas particulièrement tendre, je l’entends. Mais ce qui y est décrit est faux. »il ajoute.
Mediapart a contacté la troisième femme qui a porté plainte contre Lomepal en 2023, mais elle a refusé de témoigner. Le rappeur parle une nouvelle fois de relation consensuelle. Et insiste : « Je sais très bien que je n’ai pas commis de viol. »
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