Marseille termine fort, pousse très fort et passe tout près d’arracher le succès. Mais il est parti trop loin, en tout cas trop tard, et le nul concédé contre Strasbourg (1-1) est la conséquence de son manque de contrôle initial. Une première période durant laquelle l’OM a souffert de l’influence alsacienne. Incapable de cadrer le moindre tir, à la limite de la caricature d’une possession stérile (69% à la pause), l’équipe de Roberto De Zerbi a d’abord affiché chez elle ses limites récurrentes, et une nervosité qui aurait pu être punie plus sévèrement.
Finalement, le but encaissé sur le seul tir alsacien qui a trouvé sa cible jusqu’ici, à la 23e minute, était un moindre mal : à ce moment du match, la moindre accélération strasbourgeoise faisait très mal. Et un nouveau contre, à la 31e, était proche du succès.
Mais Strasbourg, outre ses transitions meurtrières, sa densité et son pressing intense, est aussi une équipe jeune, dont le bloc a tendance à s’étirer avec la fatigue. C’est l’équipe de Ligue 1 qui a perdu le plus de points (14 désormais) après avoir mené 1-0. Au Vélodrome comme dans d’autres stades, le scénario s’est répété. Car l’équipe de Liam Rosenior a reculé sous la pression d’un OM remanié.
Les entrées à la pause de Pol Lirola à droite mais surtout de Robinio Vaz à la place de Neal Maupay devant, ont donné plus de poids aux poussées olympiennes. L’attaquant de 17 ans, pour sa première apparition en Ligue 1, après son entrée pour quelques minutes en Coupe de France, a tourmenté la charnière alsacienne, lui a imposé des duels plus corsés et a même provoqué un penalty en piégeant Andrey Santos dans le but. surface (66e).
L’action intervient après la meilleure occasion marseillaise, une frappe de Mason Greenwood sur le poteau (64e), au moment où Strasbourg avait besoin de reprendre son souffle. Quentin Merlin venait d’entrer sur la gauche, et l’OM avait vraiment pris le dessus. Une fois le penalty transformé par Greenwood (son 12e en L1), le match est devenu véritablement électrique, et si les dirigeants olympiens ont trouvé des raisons d’incriminer l’arbitrage, leur équipe a frôlé la défaite sur un contre où Nanasi a encore trouvé Emegha dans le dos de Balerdi. pour un tir sur le poteau (74e).
Robinio Vaz serait devenu le héros de la soirée s’il avait inscrit sa volée sur une remise de Quentin Merlin (79e). Mais il a raté le but ouvert. Et cette nouvelle contre-performance à domicile laisse Marseille neuf points derrière le PSG, donc très loin de la course au titre, mais cinq unités devant Lille, troisième, donc très devant en Ligue des champions.
Buteur sur le seul tir cadré de la première période, sur une action où il a eu le temps de répéter deux fois le même appel et où Andrey Santos a eu un temps infini pour le servir face à un milieu marseillais amorphe, l’attaquant néerlandais a affiché sa confiance insolente de le moment au Vélodrome. Son petit ballon a plongé pour tromper Rulli, le gardien de l’OM, inscrivant son quatrième but en trois journées de Ligue 1.
Il représentait une menace constante avec ses appels, même s’il s’éloignait souvent après la pause. Et il a même failli fermer le stade sur un nouveau ballon dans le dos de la défense. Mais cette fois, après s’être déplacé sur la gauche pour se protéger du retour de Balerdi, il trouve le poteau (74e). Il n’en demeure pas moins : avec 7 buts au total, l’attaquant de 21 ans est le point qui fait la différence pour Strasbourg.
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C’est le nombre de points pris à domicile par l’OM cette saison. Contre 24 à l’extérieur. Un différentiel unique en Europe.
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